Alors que le pilote nous conduisait vers une série ultra patriotique, raciste et franchement nulle, la suite de Six nous a prouvé que même les soldats américains peuvent faire preuve de rédemption.
Regard intéressant. On avait franchement peur que le reste de la saison 1 de Six ne soit qu’une divagation pro-militaire, mais un certain regard critique et engagé vient pointer le bout de son nez. Assez subtilement, mais sans non plus trop gratter en profondeur, faut pas déconner. Tous marqués par la guerre et les atrocités auxquelles ces soldats d’élites sont confrontés, on navigue dans la vie de famille de ceux qui tentent de vivre autre chose qu’une bromance virile avec leurs frères d’armes. Aucun de ces types n’aura jamais une vraie vie civile.
Mais c’est pas leur guerre. Le regard sur les orientaux change également au cours de la saison, pour distiller quelques nuances engagées sur les terroristes et leurs méthodes de recrutement. Mais c’est surtout le rôle de Walton Goggins qui vient changer la donne et donner à Six une autre dimension. Le regard critique sur l’armée, c’est finalement de lui qu’il vient, d’un personnage désabusé et traumatisé.