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Accueil - Critique Sentinelles : une musique aux aguets
Critique Sentinelles : une musique aux aguets
© Jean-Louis Fernandez
Spectacle

Critique Sentinelles : une musique aux aguets

Lucine Bastard-Rosset Lucine Bastard-Rosset2 février 2024Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
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Certaines personnes donneraient leur vie pour leur art. Ces artistes mordus de leur pratique qui ne peuvent imaginer leur quotidien sans. Les trois personnages de Sentinelles de Jean-François Sivadier font partie de cette catégorie. Swan, Mathis et Raphaël sont des pianistes virtuoses et ils avancent côte à côte, affrontant les épreuves en s’entraidant. Une pièce sur l’art et la musique classique, une discussion à trois branches turbulente et passionnée. 

“Excusez-moi, pardon, est-ce que tout le monde est là ?”. Debout en avant-scène, Raphaël s’adresse aux spectateurs venus assister à l’interview de cet artiste adulé. On devient ainsi les témoins de cette rencontre entre deux hommes que l’on est censé connaître. Ce décalage entre fiction et réalité crée le comique de situation. On rit de ces retrouvailles entre ce qu’on comprend être deux anciens amis. Ils se coupent mutuellement la parole, avançant dans un flot de mots qu’ils n’écoutent pas véritablement. 

© Jean-Louis Fernandez

De cette discussion s’élève une réflexion plus poussée sur la création : qui sommes-nous lorsque nous montons sur scène ? Pour Mathis, nous sommes dans la production d’une image de soi qui cherche à séduire le public et “ce désir de plaire fait de nous [les artistes] des mendiants”. Jean-François Sivadier ne tarde pas à entrer dans l’essence même de sa pièce : un dialogue infini entre des individus qui ne partagent pas la même vision de l’art, voués à une incompréhension mutuelle et perpétuelle.

« Liés et irréconciliables »

Sentinelles est avant tout l’histoire d’une féroce amitié entre trois pianistes ayant grandi ensemble et partageant une passion commune. Swan, Mathis et Raphaël sont les trois branches d’un même arbre partant dans des directions dissemblables, souvent opposées. Ce tronc commun constitue le pilier de leur relation bien qu’ils aient poussé différemment. Et ensemble, ils avancent tout en luttant dans les confins des racines de l’art.

© Jean-Louis Fernandez

Sivadier nous offre trois perceptions du monde et de la pratique artistique. En s’inspirant du roman Le Naufragé de Thomas Bernhard, il livre une pièce sur la musique où les rivalités sont si extrêmes qu’elles en deviennent amusantes. D’un côté il y a Swan qui perçoit la musique comme un moyen de révéler la beauté du monde, qui la vénère comme un Dieu et qui voit dans Mozart l’expression de la simplicité portée à son paroxysme. De l’autre, Raphaël, fervent partisan d’un art politique sensé transformer le monde. Et enfin, Mathis, pour qui l’art ne doit exprimer rien d’autre que lui-même ; un artiste qui cherche les extrêmes, les sensations intenses. 

Une musique donnée à voir

Sentinelles prend place au cœur d’une scénographie dépouillée où seuls trois sièges, une table et une toile étendue sur le sol servent de décor. Pour ce qui est de la musique, il faudra se contenter de son imaginaire pour visualiser les artistes assis à leur piano. Et cette liberté offerte à la pensée accroît le lyrisme des scènes. La musique est retranscrite par le corps et les paroles des trois comédiens qui possèdent chacun leur propre gestuelle, un reflet sensible de leur vision artistique. 

C’est ainsi que Raphaël livrera une interprétation unique du Prélude n°9, opus 34 de Dmitri Chostakovitch. Contre toute attente, aucune musique ne sera diffusée par les enceintes comme pour les autres solistes. A la place, Raphaël parle et ce flot de parole intarissable, ce monologue intérieur, exprime la puissance du morceau et la violence des émotions qui le traversent alors qu’il joue. Les notes deviennent les mots, les rythmes ses intonations et la partition se libère hors de lui, droit devant lui. 

© Jean-Louis Fernandez

Cette simplicité dans la mise en scène permet de laisser les comédiens s’exprimer par leur jeu. Samy Zerrouki, Vincent Guédon (comédien phare de Sivadier) et Julien Romelard, livrent une interprétation intense de leur personnage. Ils s’emportent dans des chorégraphies musicales sur fond de Bach, Chopin, Mozart, ou encore Rachmaninov. Lors du concours final – magnifiquement illuminé par Jean-Jacques Beaudoin – leurs corps se meuvent en même temps dévoilant leurs incarnations personnelles d’un même morceau. 

Sentinelles est une ouverture vers l’art qui emporte le spectateur dans un balais de sons, de mots et de corps. Une chorégraphie intense pour trois comédiens musiciens.

Sentinelles de Jean-François Sivadier se joue jusqu’au 10 février au Théâtre du Rond-Point. 

Avis

8 Amitié sonore

Sentinelles de Jean-François Sivadier donne à entendre la musique classique autrement. Une plongée au cœur d'une amitié houleuse entre trois pianistes virtuoses. Une réflexion sur l'art et la création qui laisse au public la possibilité d'étayer son propre avis. Une pièce intense et sonore.

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