Après une première saison mielleuse mais sympathique, Riverdale gâche tout le crédit qu’on lui accordait en nous offrant une soupe navrante de clichés. Sorte de Gossip Girl sous acide, où scenario et intelligence ont déserté. La jeunesse américaine en prend un coup ! Et pas des moindres !
Un message dérangeant. À Riverdale, les filles portent du rose, les garçons du bleu, les jupes sont courtes et les muscles saillants. Les jolies plantes font la décoration pendant que les hommes dirigent le monde. La beauté naïve d’un côté, la virilité et la force de l’autre. Aussi simpliste que réductrice, la série s’enferme dans une idéologie sexiste sans même le vouloir. On aperçoit pourtant les efforts faits pour redonner un peu de caractère et d’esprit à la gente féminine, mais le résultat reste pâle, candide et sans saveur.
Sans subtilité, ni imagination. Une histoire de gang à la West Side Story, une course de voiture ridicule piquée à Grease, une formation terrifiante imaginée par La Vague ou encore une super détective à la Nancy Drew. Aucun élément de l’histoire ne semble véritablement inspiré et original. Bien au contraire, tout cela procure un sentiment de déjà-vu. Un ensemble d’œuvres revisitées de façon grossière, absurde et finalement malsaine.