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Accueil - Critique Qui veut la peau de Roger Rabbit ? : un roman qui veut la peau de ton enfance
Critique Qui veut la peau de Roger Rabbit ? : un roman qui veut la peau de ton enfance
© Ynnis éditions / Amblin Entertainment
Littérature

Critique Qui veut la peau de Roger Rabbit ? : un roman qui veut la peau de ton enfance

Allan Blanvillain Allan Blanvillain9 janvier 2025Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lire
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Vous n’êtes pas sans savoir que le film culte Qui veut la peau de Roger Rabbit ? est une adaptation du roman de Gary K. Wolf écrit en 1981. Ah, vous l’ignoriez ? Nous aussi.

La vie était simple avant. Nous avions vu Qui veut la peau de Roger Rabbit ? une bonne dizaine de fois, toujours impressionnés par le talent de Robert Zemeckis d’avoir allié acteurs de chair et d’os avec personnages de dessins animés au sein d’une parodie du film noir. Nous vivions dans l’insouciance, le souvenir de jeunesse s’étant mue en revisionnage plaisir d’adulte. Et puis les éditions Ynnis sont venus défoncer notre porte à grands coups de pieds de réalité avec la réédition du roman d’origine de Gary K. Wolf. Le film n’était donc qu’une adaptation et pas n’importe laquelle.

Critique Qui veut la peau de Roger Rabbit ? : un roman qui veut la peau de ton enfance
© Amblin Entertainment

Ici, Eddie Valiant est un détective privé mal embouché, porté sur la picole, embauché par Roger Rabbit pour une affaire de contrat assez simpliste sur le papier. Il compte bien rapidement conclure l’enquête et toucher son chèque. Mais un double meurtre va le contraindre à s’enfoncer bien plus profondément dans les secrets de son client et des personnes impliquées, afin de savoir qui veut la peau de Roger Rabbit, le rôle de Jessica Rabbit dans tout ça et pourquoi tout le monde recherche une banale bouilloire.

Qui veut la peau du film ?

Il ne suffit que de quelques pages pour comprendre qu’on se retrouve face au genre d’adaptation dont les libertés prises avec l’inspiration initiale consistent à transformer Apocalypse Now en Harry Potter. Question fidélité, on est au même niveau. Zemeckis – en réalité les scénaristes Jeffrey Price et Peter S. Seaman, mais accordons au réalisateur les honneurs – a repris le nom des protagonistes, quelques traits de caractère, l’univers où humains et toons se côtoient et quelques citations comme « Je ne suis pas mauvaise, je suis juste dessinée comme ça ». Tout le reste diverge. Tout.

Et c’est là la première difficulté à la lecture du roman ; parvenir suffisamment à se détacher d’une intrigue que nous connaissons par cœur pour en accueillir une autre. Ce qui est loin d’être un détail, tant cela demande, en vérité, un effort considérable d’accepter que ce que nous aimons depuis tant d’années ait une version originale bien moins reluisante. Si la relation Roger / Jessica est l’une des choses que l’on apprécie le plus dans le film, ce Qui veut la peau de Roger Rabbit ? va la piétiner en long en large et en travers avec des passages bien, bien plus sombres.

Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains donc, car on est moins proche du côté parodique du métrage que d’une véritable ambiance de polar. Certes, l’humour des toons reste bien présent, mais il est bien plus nuancé, moins explosif, ces derniers étant très proches des humains dans leurs raisonnements ou même physiquement.

Critique Qui veut la peau de Roger Rabbit ? : un roman qui veut la peau de ton enfance
© Amblin Entertainment

Le comportement de Valiant, dont le lecteur suit la pensée, est le reflet d’une époque machiste où la femme fatale tire davantage du côté de la femme objet et le langage est facilement fleuri dès lors qu’il faut dresser le portrait des rôles féminins dans l’histoire. Certains passages sont assez ouvertement explicites quant à la façon qu’à Valiant de vouloir traiter avec le sexe opposé pour faire oublier la bonhomie à l’écran de Bob Hoskins. Le détective étant, de toute manière, loin de se montrer sympathique à suivre.

Lapin en civet

Sauf qu’aucun ne l’est. Dans la pure tradition du roman noir, il n’y a pas de bien ou de mal, mais une fine frontière que tout le monde franchit. Ce qui a tendance à dérouter quant à cet univers particulier où toons et humains se mélangent, car ce n’est jamais assez sombre pour être un véritable polar, et néanmoins jamais assez léger pour l’apprécier en parodie. Le roman a le cul entre deux chaises entre ses deux aspirations, là où le film a eu la franchise d’opter pour une direction. Si, à la fin, on sait qui veut la peau de Roger Rabbit, on ne sait toujours pas à qui s’adresse ce roman.

Critique Qui veut la peau de Roger Rabbit ? : un roman qui veut la peau de ton enfance
© Amblin Entertainment

On apprécie la lecture, mais en tant qu’une entrée en matière maladroite au genre. Un livre intéressant pour ce qu’il essaie de faire davantage que pour ce qu’il accomplit et que le métrage, lui, a réussi. Une écriture faillible qui s’est confirmée sur le long terme puisque l’auteur est revenu plusieurs fois sur son histoire initiale avec un simili reboot puis une autre version du point de vue Jessica tout en changeant sa nature. Comme si Wolf avait épousé l’esprit fantasque des toons et un raisonnement variable.

Qui veut la peau de Roger Rabbit ? est une expérience particulière. On la conseille, car elle apporte un tout autre visage à une histoire que l’on pensait connaître, massacrant notre âme d’enfant au passage – « Picoti Picota » n’a rien d’un jeu de mains innocent. Toutefois, ce même récit est bourré de défauts jusqu’à son dernier acte digne d’un épisode de Scooby-Doo. Une lecture indispensable pour qui aime le film, inoubliable pour qui aime le film, pataude pour qui aime le bon polar.

Qui veut la peau de Roger Rabbit ? sort dans les rayons le 8 janvier 2025 aux éditions Ynnis

Critique Qui veut la peau de Roger Rabbit ? : un roman qui veut la peau de ton enfance
© Ynnis éditions

Avis

6 Traumatisant

On ne pensait pas que Zemeckis avait réalisé un film aux antipodes de son matériau original et la découverte de ce dernier va nous marquer à jamais. Pas tant par le talent d'écriture de son auteur que parce qu'il joue autant la carte de la légèreté propre au lapin qu'il ose évoquer le côté les plus sombre de ses personnages.

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