• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Orelsan, Beyoncé, Mindhunter… notre récap’ de la semaine

    22 juin 2025

    Disney, Spaceballs, Switch2, … notre récap’ de la semaine

    15 juin 2025

    Saw, Alien, James Bond… Le recap’ de la semaine

    8 juin 2025

    Harry Potter, Taylor Swift, Nintendo Switch 2… le récap’ de la semaine

    1 juin 2025

    Lilo & Stitch, Elden Ring, The Bear… notre le recap’ de la semaine

    25 mai 2025
  • Cinéma
    8

    Critique Else : body-horror fusionnel

    26 juin 2025
    5

    Critique Au rythme de Vera : métronome mal calibré 

    25 juin 2025
    8

    Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

    24 juin 2025
    6

    Critique Jurassic World Renaissance : à la poursuite de l’ADN de Jurassic Park

    23 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025
  • Jeu Vidéo

    Interview Unit Image : le studio français qui révolutionne l’animation et les VFX (Secret Level, Elden Ring, LoL, The Substance, Love Death & Robots…)

    10 juin 2025

    Annecy 2025 – Splinter Cell Deathwatch : la série Netflix dévoile un Sam Fisher vieillissant

    9 juin 2025
    7.0

    Test Rune Factory : Guardians of Azuma sur Nintendo Switch 2, une escapade japonaise réussie ?

    7 juin 2025

    Clair Obscur Expédition 33 : le récap’ de tous les boss optionnels

    31 mai 2025

    Expédition 33 : dans quel ordre battre les boss optionnels ?

    30 mai 2025
  • Littérature
    5

    Critique Mona Vanna : la sœur cachée de La Joconde 

    16 juin 2025
    6

    Critique Clamser à Tataouine : Quenard se fait son American Psycho 

    5 juin 2025
    9

    Critique 11h02, le vent se lève : quand la solitude lit à voix haute

    24 mai 2025
    9

    Critique Easy Algérie : des recettes qui vont mettre du soleil dans votre assiette

    1 mai 2025
    6

    Critique Astérix & Obélix : le Combat des Chefs saison 1 – plutôt sympatchix

    30 avril 2025
  • Musique
    8

    Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

    24 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025

    Les avantages du piano numérique pour les musiciens modernes

    4 mars 2025
    7

    Critique Brian Jones et les Rolling Stones : la face cachée d’un mythe

    10 février 2025

    Musique : le top & flop 2024 de Léa

    25 décembre 2024
  • Série

    Annecy 2025 – Séries animées Netflix (Magic, Ghostbusters, Blue Eye Samurai, Splinter Cell, Stranger Things..) : le futur line-up se dévoile de manière inédite

    13 juin 2025

    Annecy 2025 – Get Jiro! : coulisses de la future série adulte entre Yojimbo et Moebius

    12 juin 2025

    Interview Unit Image : le studio français qui révolutionne l’animation et les VFX (Secret Level, Elden Ring, LoL, The Substance, Love Death & Robots…)

    10 juin 2025

    Annecy 2025 : Eyes of Wakanda : on a vu le 1er épisode du préquel animé de Black Panther

    9 juin 2025

    Annecy 2025 – Splinter Cell Deathwatch : la série Netflix dévoile un Sam Fisher vieillissant

    9 juin 2025
  • Spectacle

    Avignon 2025 : notre sélection pour cette nouvelle édition du Festival OFF !

    23 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025
    9

    Avignon 2025 – Emma Picard : le récit puissant d’un voyage au bout de soi

    20 juin 2025
    9

    Avignon 2025 – Différente : une ode à la joie et à la liberté d’être soi

    19 juin 2025
    10

    Avignon 2025 – Son odeur après la pluie : la merveilleuse adaptation du best-seller

    6 juin 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Critique Priscilla : l’anti-conte de fée des Presley
Critique Priscilla : l'anti-conte de fée des Presley
© A24
Cinéma

Critique Priscilla : l’anti-conte de fée des Presley

Charley Charley1 janvier 2024Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:1 janvier 2024
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Alors que le biopic d’Elvis est sorti sur nos écrans en 2022, Sofia Coppola revient avec Priscilla, un film abordant l’homme derrière le mythe, et surtout son épouse Priscilla Beaulieu-Presley. En ressort un film complémentaire sous forme d’anti-conte de fée, présenté à la Mostra de Venise. Une réussite, portée par une superbe excellente d’actrice récompensée par la Coupe Volpi.

Cela faisait déjà plusieurs années que la filmographie de Sofia Coppola battait de l’aile (on repense à son mauvais remake de Les Proies avec une certaine consternation). Une cinéaste pourtant prometteuse à ses débuts, que ce soit le touchant Lost in Translation ou le vibrant Virgin Suicides. Des films au spleen mélancolique prononcé, porté par de beaux portraits de jeunes femmes peints avec authenticité.

C’est dans cette même optique que se trouve Priscilla, projet A24 directement adapté du mémoire Elvis & Me de Priscilla Presley, publié en 1985. Cette dernière ayant elle-même contribué à la production du métrage, l’optique est de nous montrer l’envers du décor de la success story du King, en nous plaçant à hauteur de femme..au plus près de son intimité avec Elvis !

Critique Priscilla : l'anti-conte de fée des Presley
© A24

Débutant en 1959, nous découvrons donc Priscilla Beaulieu, une adolescente de 14 ans résidant dans une base américaine en Allemagne. Comme toutes les jeunes femmes de son âge, elle est en admiration totale devant le crooner star qu’est Elvis Presley. Qu’elle n’est pas sa surprise lorsqu’elle le rencontre pour la première fois au cours d’une fête.

Captant l’attention du chanteur, Priscilla va rapidement s’embarquer dans une relation amoureuse avec Elvis, le rejoignant ensuite aux États-Unis. Mais ce qui s’apparentait initialement à un conte de fée va se transformer en une histoire à distance, laissant la jeune épouse sur le côté, face à un mari frivole. C’est donc auprès d’une quinzaine d’années de la vie de Priscilla (jusqu’à leur séparation en 1973) que le spectateur est immergé dans ce revers féministe, ne souhaitant heureusement pas baser son récit sur un pamphlet inquisiteur sur la figure d’Elvis.

Bonbon piquant

Car le film Priscilla n’est pas tant intellectualisant que purement émotionnel, désireux de nous montrer sans fard comment dans une époque révolue (aux mœurs archaïques donc), une fillette mineure pouvait être arrachée à son quotidien avec l’aval de sa famille, et placée dans une soyeuse prison dorée, le tout en étant aveuglée par un amour candide et l’appel des paillettes.

Critique Priscilla : l'anti-conte de fée des Presley
© A24

Des thématiques qui elles restent toujours d’actualité, alors que le pouvoir attractif pour le star-system et le mode de vie des célébrités représentent des sources de fascination omniprésentes dans la culture contemporaine. Toujours au plus près du personnage, le récit global ne dévie rarement d’un tracé narratif attendu, où Priscilla est traitée tel un trophée conservé par un Elvis toxique (là encore un rôle sur-mesure pour le Jacob Elordi sorti d’Euphoria).

Si dans son fond le film ne réinvente rien, Priscilla parvient par petites touches à renouveler des thématiques chères à Sofia Coppola, comme l’isolement, la féminité ou la notion de privilège sans pouvoir. Le film a également le don de nous présenter un setting luxueux (Graceland ressemblant à un rêve pour toute petite fille) et initialement attirant, pour mieux faire ressortir un aspect aseptisé et dérangeant en filigrane.

Une superbe performance d’actrice

Une qualité que l’on doit à l’écriture du métrage, parvenant à nous montrer une romance toxique avec une certaine authenticité, mais aussi via le talent de Cailee Spaeny (Devs). La jeune actrice australienne excelle à chaque phase de la vie de Priscilla (d’adolescente romantique à mère au foyer désabusée, isolée et laissée sur le carreau) en faisant ressortir toute une fragilité intérieure se délitant petit à petit. Une performance qui vaut à elle seule le visionnage du métrage

Critique Priscilla : l'anti-conte de fée des Presley
© A24

En résulte un beau portait de femme, qui malgré quelques omissions, arrive à nous épargner une vision binaire de femme prise au piège, pour mieux mettre en avant la dépendance réciproque d’un mariage basé sur un piédestal d’illusions. Et si cela ne suffisait pas, la mise en scène de Sofia Coppola jouit d’une incroyable sophistication, portée par une belle reconstitution d’époque et la superbe photographie de Philippe Le Sourd (The Grandmaster). Pari gagné donc !

Priscilla sortira au cinéma le 4 janvier 2023

avis

7 dans l'ombre d'Elvis

Si Priscilla ne dévie que rarement de son postulat de base, Sofia Coppola revient en belle forme dans un biopic incarné et touchant. En résulte un film doté d'une superbe sophistication, dépeignant la relation d'amour toxique des Presley sans regard accusateur, porté par une excellente performance d'actrice.

  • Moyenne des lecteurs (0 Votes) 0
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

8

Critique Else : body-horror fusionnel

5

Critique Au rythme de Vera : métronome mal calibré 

8

Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Festival Off Avignon 2025_Notre sélection_visuel affiche
  • 28 Ans Plus Tard : explications sur la fin et sur le prochain film (SPOILERS)
  • CO33
  • CO33
  • CO33
  • Concours

Concours -terminé- In Bed With Madonna : 3 coffrets Blu-Ray + DVD à gagner !

23 mai 2025

Concours -terminé- Hurry Up Tomorrow : 5×2 places de cinéma à gagner !

13 mai 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.