• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Netflix propriétaire de Warner Bros, 28 Ans Plus Tard : Le Temple des Morts, Taylor Swift… notre récap’ de la semaine 

    7 décembre 2025

    Pierre Niney, Scrubs, Quentin Tarantino… notre récap’ de la semaine

    30 novembre 2025

    Zelda, Game Awards, Stargate… notre récap’ de la semaine 

    23 novembre 2025

    Steam Machine, Toy Story 5, Boualem Sansal… notre récap de la semaine

    16 novembre 2025

    Prix Goncourt 2025, One Piece saison 3, GTA 6… notre récap’ de la semaine 

    9 novembre 2025
  • Cinéma
    8.5

    Critique L’Agent Secret : la mémoire vive du Brésil

    13 décembre 2025
    5.5

    Critique Karaté Kid Legends : film familial sans artifice

    11 décembre 2025
    6

    Critique Wake Up Dead Man : une histoire à couteaux rangés

    11 décembre 2025
    8

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – The Return, le retour d’Ulysse : épilogue intimiste 

    10 décembre 2025
    8

    Critique Rebuilding : Josh O’Connor dans un Far West décimé par les flammes

    9 décembre 2025
  • Jeu Vidéo

    ARC Raiders : pourquoi c’est la nouvelle référence du jeu multi

    6 décembre 2025

    Nintendo Switch 2 : jeux, prix, online… la console est-elle le bon achat pour Noël ?

    29 novembre 2025

    Octopath Traveler : origines, jeux, adaptation… le récap’ de tout ce qu’il faut savoir sur la saga

    26 novembre 2025

    Steam : offres, remboursement, jeux indé’… le récap’ !

    24 novembre 2025

    Steam Machine : la nouvelle console de Steam pour concurrencer Playstation et Xbox

    20 novembre 2025
  • Littérature
    7

    Critique Le Sympathisant : l’espion qui doute

    13 décembre 2025
    10

    Critique K2 : record au sommet du monde

    8 décembre 2025
    8

    Critique P*tain de facteur humain : autopsie d’un management en crise

    21 novembre 2025
    10

    Critique Vie de Carabin – volume 5 : couches, rires et galères à l’EHPAD

    15 novembre 2025
    8

    Critique Leave Them Alone : western au féminin

    13 novembre 2025
  • Musique

    Bad Bunny : notre top de ses albums

    2 décembre 2025
    6

    Critique Hélé : Héléna sacrée nouvelle égérie de la pop sucrée

    28 novembre 2025
    5.5

    Critique La fuite en avant : Orelsan en daron défaillant du rap game

    15 novembre 2025
    8

    Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

    24 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025
  • Série
    7.5

    Critique Le Président Foudroyé (mini-série) : un éclair de génie sur Netflix ?

    11 novembre 2025
    6

    Critique Culte – 2Be3 : To be Free

    31 octobre 2025

    10 séries à binger pour Halloween 2025

    27 octobre 2025
    8

    Critique Ça – Bienvenue à Derry Saison 1 : le cauchemar recommence

    24 octobre 2025

    Indociles : notre récap de la mini-série Netflix avec spoilers

    21 octobre 2025
  • Spectacle
    10

    Critique Walt, la folie Disney : autopsie d’un génie de son siècle

    8 décembre 2025
    8.5

    Critique Chat Botté, le musical : une revisite pleine de panache du célèbre conte

    1 décembre 2025
    6

    Critique Honda Romance : entre introspection et maladresse

    17 novembre 2025
    8.5

    Critique Freedom Club : le pire de l’intelligence artificielle est-il à venir ?

    12 novembre 2025
    7

    Critique Peu importe : le couple au scalpel

    9 novembre 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Critique Ogre : Un film sociétal trop frontal ?
Critique Ogre : Un film sociétal trop frontal?
© The Jokers Films
Cinéma

Critique Ogre : Un film sociétal trop frontal ?

Gaëtan Jeanson Gaëtan Jeanson22 avril 2022Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:23 avril 2022
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Ogre est le premier long-métrage, écrit et réalisé par Arnaud Malherbe. En compétition cette année au Festival de Gérardmer, ce premier film engagé s’ancre dans notre société par ses thématiques actuelles. Malgré de véritables attentions de mises en lumière d’un sujet politique, il semble que ce premier film ne se fasse pas confiance en lui-même, abandonnant sa forme de conte mystérieux pour une approche trop frontale et un peu grossière…

Après ses études de journalisme, Arnaud Malherbe intègre la Fémis dans la section scénario. Il écrit d’abord pour la télévision ainsi que pour la bande-dessinée. Son court-métrage Dans leur Peau obtient le lauréat de Grand Prix du Festival du film fantastique de Gérardmer en 2008. Il réalise par la suite Story en 2009 et Chambre Noire en 2013. L’auteur-réalisateur se tourne ensuite vers des formats plus longs s’aventurant vers des séries, comme Chefs en 2015. Il crée et réalise la série fantastique Moloch en 2019. Trois ans plus tard, il réalise son premier long métrage, Ogre qui se retrouve en compétition à la 29ème édition du Festival de Gérardmer.

© The Jokers Films

Ogre raconte l’histoire de Chloé (Ana Girardot) et de son fils Jules (Giovanni Pucci), 8 ans. Ils démarrent une nouvelle vie dans le Morvan où la mère vient exercer son métier d’institutrice. Accueillie chaleureusement par les habitants du village, elle tombe sous le charme de Mathieu (Samuel Jouy), le médecin charismatique mais mystérieux du village. Malgré l’aspect paisible du hameau, de terribles évènements refont surface. Un enfant a récemment disparu et une bête sauvage rôde et s’attaque au bétail…

Un film aux bonnes intentions

Le fantastique a l’avantage d’être un véritable outil d’écriture dans l’Art, la littérature, la peinture, la musique ou encore le cinéma. Les monstres incarnent des peurs parfois refoulées ou bien assumées de notre société et de son histoire. Les lectures des œuvres et leurs interprétations sont libres et surtout intemporelles. Le spectateur peut alors voir Nosferatu le vampire de Friedrich Wilhelm Murnau comme un simple film de vampire, ou bien comme une allégorie d’une pandémie telle que la peste, ou bien encore comme la montée d’un régime totalitaire au pouvoir. Il peut également voir Cloverfield de Matt Reeves comme un simple film de science-fiction ou bien comme une véritable catharsis d’une Amérique en pleine reconstruction post-attentats de 2001.

Ce genre a donc une fantastique liberté, tant sur sa forme (horreur, conte, science-fiction) que sur son fond (allégories, métaphores filées). Arnaud Malherbe, lui, s’abandonne sur la forme d’un conte. Une mère et son fils quittent leur terre natale urbaine pour une province aubaine et isolée.

© The Jokers Films

Tandis que Ogre s’ancre dans un univers réaliste, il passe au fur et à mesure vers un registre plus vraisemblable. Le surnaturel et le fantastique s’installent par le biais de créatures que les personnages évoquent. Les villageois parlent d’une bête rappelant un loup-garou qui rôde autour du village et Jules évoque un monstre dans sa chambre qui l’observe et veut le dévorer pendant la nuit.

En fait, il semblerait que Ogre matérialise une société (les villageois) inquiète d’une bestiolle qui rôde et qui tue. Le film parle également d’un enfant terrifié et hanté par une créature (qui pourraient symboliser les répercussions de ces inquiétudes sur la jeunesse) à laquelle les adultes refusent de croire cependant. Dès lors, on pourrait transposer de nombreuses thématiques incarnées et portées par le fantastique et ses créatures, seulement voilà… Arnaud Malherbe ne semble pas faire confiance à son film et à sa poésie, passant du mystique à la surabondance des explications du pourquoi.

© The Jokers Films

En découle plusieurs dialogues hyper frontaux sur l’origine des personnages ainsi que sur leur réactions face aux problèmes rencontrés au travers du film. Arnaud Malherbe semble vouloir prendre par la main le spectateur. Il pointe du doigt les sujets plutôt que de lui laisser son imagination créer et développer. Les scènes de dialogue sonnent un peu fausses et le surnaturel disparaît d’une certaine manière. L’accompagnement du réalisateur et sa présence se ressentent, créant une véritable distance entre le visionnage du film et son interprétation. Dommage, surtout quand le film aurait largement pu se porter tout seul…

© The Jokers Films

Une grande force d’Ogre réside néanmoins dans sa magnifique photographie. Pénélope Pourriat – cheffe opératrice – et Arnaud Malherbe développent un véritable langage au service du conte. Le travail de la couleur, principalement du vert et du bleu, est associé à une nature perdue dans une nuit noire, dont les ombres sont profondes et infinies… On remarque également un véritable travail du silhouettage, renforçant encore plus la dimension mystique de l’univers. La créature est notamment d’abord suggérée par ce procédé et propose une première apparition terrifiante. Dommage que celle-ci ne soit révélée toute entière quelques scènes plus tard, vu qu’on sait finalement à quoi s’apparente la menace…

Un film qui se perd un peu…

Le véritable problème d’Ogre semble résider dans ses ménages d’effets, parfois trop frontaux, puis finalement trop flous… Le film donne l’impression de vouloir élargir son sujet à d’autres, sans qu’on puisse vraiment en saisir le sens, alors que sa thématique de base était amplement suffisante, actuelle et importante.

© The Jokers Films

En résulte un premier film un peu bancal, qui reste néanmoins intéressant sur un fond aux bonnes intentions. Le long-métrage propose également une forme formidable, aux cadres parfaits et à la photographie crépusculaire terrifiante. Enfin, Arnaud Malherbe montre qu’il est cependant possible de raconter de véritables sujets sociétaux au travers d’un film de genre produit par des français, porté par des français et filmé en France, en Bourgogne-Franche-Comté. Et ça, ça fait toujours plaisir.

Ogre est actuellement au cinéma.

Avis

5.0 Sympathique

Ogre est un long-métrage rempli de bonnes intentions, mais un peu fourre-tout... Le film reste néanmoins important notamment par le sujet qu'il aborde. Enfin, ça fait toujours plaisir de voir du cinéma de genre fait, porté et tourné par des Français, en France.

  • Moyenne des lecteurs (0 Votes) 0
Gérardmer
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

8.5

Critique L’Agent Secret : la mémoire vive du Brésil

5.5

Critique Karaté Kid Legends : film familial sans artifice

6

Critique Wake Up Dead Man : une histoire à couteaux rangés

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Dispatch : comment avoir les différentes fins (SPOILERS)
  • Critique Gérald le Conquérant : nationalisme normand
  • Steam Machine : focus
  • Critique Wake Up Dead Man : une histoire à couteaux rangés
  • Critique Resurrection
  • Concours

Concours -terminé- La Furie des Vampires : 2 combos Blu-Ray + DVD à gagner !

29 septembre 2025

Concours -terminé- De Mauvaise Foi : 3 DVD à gagner !

12 septembre 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.