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Accueil - Critique Nickel Boys : trauma à la première personne
Critique Nickel Boys : trauma à la première personne
© Metro-Goldwyn-Mayer
Cinéma

Critique Nickel Boys : trauma à la première personne

Charley Charley24 février 2025Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:27 février 2025
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Nommé à l’Oscar du meilleur film, Nickel Boys débarque malheureusement chez nous directement en streaming sur Amazon Prime. Pourtant, ce film d’époque tourné à la première personne mérite amplement le visionnage tant sa proposition de mise en scène offre un regard inédit sur une page sombre des États-Unis.

Présenté au festival de Telluride en 2024, Nickel Boys sort en catimini chez nous. Pourtant, cette adaptation du roman éponyme de Colson Whitehead (The Underground Raiload) fait partie des films sélectionnés à l’Oscar du meilleur film. Et s’il ne repartira évidemment sans récompense malgré ses qualités, difficile de passer à côté de cette proposition entièrement tournée à la première personne !

Quand la triste réalité impacte la fiction

Nickel Boys nous emmène en 1963 en Floride, alors toujours soumise aux lois ségrégationnistes selon la loi Jim Crow. Elwood Curtis (Ethan Herisse) est alors un jeune afro-américain plein d’avenir malgré la décès de son père en prison : son professeur l’encourage à penser par lui-même, il se voit galvanisé par l’essor du mouvement pour les droits civiques, est soutenu par sa grand-mère (Aunjanue Ellis-Taylor) et est même admis dans une prestigieuse université.

Sur le trajet du campus, Elwood est cependant arrêté à tort pour vol de voiture, et envoyé au camp de la Nickel Academy. Malheureusement, ce centre de réhabilitation cache des horreurs fomentées à l’encontre des jeunes afro-américains. C’est dans ce contexte qu’Elwood va former une amitié avec Turner, un autre jeune homme désireux d’aller à l’encontre du pouvoir établi.

Critique Nickel Boys : trauma à la première personne
© Metro-Goldwyn-Mayer

Même si le récit global de Nickel Boys est fictionnel, le film puise sa dramaturgie sur des évènements réels s’étant réellement passés dans cet établissement ayant plus à trait à un camp de concentration ségrégationniste plutôt qu’à un centre pénitencier pour jeunes délinquants. Il y a en effet un soupçon de Les Evadés dans le film de RaMell Moss (qui signe son première long-métrage fictionnel), pourtant l’espoir s’effrite peu à peu sans réelle lumière au bout du tunnel.

Nickel Boys Lives Matter

Le réalisateur réussit à merveille cette perdition inexorable alors que les premières minutes de Nickel Boys, tandis que les visions de Martin Luther King ou Sidney Poitier (La Chaîne est ouvertement citée) inondent peu à peu le quotidien d’Elwood. Pourtant le revers de la médaille contamine lui aussi cette quotidienneté, notamment via des arrestations fréquentes par la police sans motif particulier ou les témoignages de la mort suspecte du père absent par la grand-mère.

Et si la trame globale ne surprend pas nécessairement, Nickel Boys parvient à nous capter via plusieurs procédés. Tout d’abord l’incorporation de flash-forwards amenant à nous questionner sur la suite des évènements, mais surtout par une mise en scène épousant le point de vue d’Elwood et Turner en usant de la première personne. Mais point de gimmick FPS à la Hardcore Henry, la photo régulièrement saisissante de Jomo Fray (une honte qu’il ne soit pas nommé pour les récompenses également) transmet avant tout la viscéralité du regard plutôt que l’illustration simple du champ de vision.

Critique Nickel Boys : trauma à la première personne
© Metro-Goldwyn-Mayer

En résulte des moments de cinéma purs, tantôt atmosphériques (une main jouant avec l’herbe, une pièce de monnaie ou un regard perdu vers l’horizon parient à transposer les pensées du personnage sans aucun verbe), tantôt oppressants alors que le montage/sound-design devient erratique lors de séquences de lynchage. Là encore rien de graphique n’est montré à l’écran, alors que RaMell Moss use de la suggestion et de l’incarnation globalement allouées à son procédé de mise en scène.

Il y a parfois quelque chose de l’ordre du Malick/Jenkins dans Nickel Boys, pourtant le film a sa propre tessiture. RaMell Moss triche parfois ceci dit dans son procédé, notamment pour mettre le focus sur divers détails (le couteau plein de pomme de terre lors d’un monologue en début de film en est un exemple), comme si le réalisateur n’avait pas 100% confiance en sa proposition de cinéma.

Critique Nickel Boys : trauma à la première personne
© Metro-Goldwyn-Mayer

Une petite digression qui ne vient jamais annihiler Nickel Boys, dont le versant émotionnel final charrie tout un pan thématique du cinéma afro-américain contestataire pullulant depuis bientôt 40 ans. Un joli bouquet final pour une vraie proposition de cinéma incarnée, tendre, souvent dure, et immersive. C’est évidemment à ne pas manquer !

Nickel Boys sortira sur Prime Video le 27 février 2025

avis

7.5 quand le passé nest pas nickel

Avec Nickel Boys, RaMell Moss renouvelle la grammaire visuelle du réquisitoire social afro-américain pour offrir un récit douloureux porté par une vraie vision de cinéma. Des purs moments de cinégénie inondent ce récit à la fois tendre et dur, traversés de plans parmi les plus beaux qu'on ait eu au cinéma cette année. Une réussite !

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