Entre Melissa McCarthy et Ben Falcone (Tammy), c’est une grande histoire d’amour. Pas étonnant de voir le second à nouveau diriger la première dans un film à sa gloire : The Boss.
Humour poussif. The Boss fait partie de ces comédies purement américaines (le film a détrôné Batman v Superman au box-office) qui ne trouvent que rarement leur public chez nous. Il faut dire que les premières minutes n’aident pas : les blagues se veulent lourdes, longues, et surtout pas vraiment drôles. La suite rattrape (légèrement) le coup, mais on reste perplexe, surtout face à un scénario convenu au possible.
Merveilleuse Melissa McCarthy. Ce qui nous empêche d’arrêter les frais et d’aller trier nos chaussettes, c’est l’héroïne, celle qui se montre toujours capable de sauver n’importe quel film par son naturel comique, sa bonhomie et son sens de la réplique. Et même si parfois elle en fait un peu trop, il suffit de voir cette fausse méchante tailler en pièce une jeune scout pour lui pardonner, le sourire aux lèvres. Who’s The Boss ?