Il fallait bien passer par deux incursions malheureuses dans le blockbuster pour retrouver Marc Webb ((500) Jours ensemble) aux commandes d’un petit drame indé parsemé d’humour. Un ouragan d’émotions appelé Mary.
Délicat. Pas besoin de multiplier les twists pour savoir surprendre. Convenu, le scénario de Mary n’en demeure pas moins d’une incroyable efficacité par la douceur dont il fait preuve. On se laisse emporté tout du long par cette histoire pleine de tendresse où les rires et les larmes se succèdent avec une sincérité désarmante. Et puis il faut saluer cette finesse du propos qui se refuse à prendre partie dans un monde où le noir et blanc n’existent pas.
Casting éblouissant. Mary doit beaucoup à sa galerie d’interprètes au sommet de laquelle trône la jeune McKenna Grace. Dans la peau d’une surdoué beaucoup plus mature que son âge, elle transcende le film à chacune de ses scènes. Pour l’accompagner, Chris Evans fait preuve d’une sensibilité touchante. Tout concorde pour faire de ce film d’apparence ordinaire ce petit quelque chose d’extraordinaire.