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Accueil - Critique Malcolm & Marie : amour-haine cinéphile
Critique Malcolm & Marie : amour-haine cinéphile
© Netflix
Cinéma

Critique Malcolm & Marie : amour-haine cinéphile

Charley Charley12 février 2021Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lireUpdated:28 novembre 2025
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Entre le tournage de 2 saisons d’Euphoria et d’épisodes spéciaux, Sam Levinson nous abreuve de Malcolm & Marie. Écrit en 6 jours, tourné en 14, il s’agit d’un huis-clos en noir & blanc, porté par John David Washington (Tenet) et Zendaya (Euphoria) dans les rôles-titres. L’autopsie d’un couple abordant les fondations et les fêlures de leur amour, en plus d’une réflexion sur le pouvoir du cinéma.

Sam Levinson aura su faire son petit bonhomme de chemin en très peu de temps. Après l’audacieux Assassination Nation, et la sublime série HBO Euphoria, le réalisateur revient avec son nouveau film Malcolm & Marie. Fruit d’ambitions nouvelles apportées via le contexte Covid, le film se veut un mélodrame minimaliste : un lieu unique de villa californienne et un duo d’acteurs prêt à se déchirer pendant près d’1h40. Tourné uniquement de nuit et via une équipe technique réduite à une vingtaine de personnes, le projet nait via une émulsion créative qui se retrouve à l’écran.

Cette urgence et ce flow continu caractérise toute l’énergie de Malcolm & Marie : Malcolm Eliott est un cinéaste qui revient de la première de son tout nouveau film. Accompagné de sa femme Marie, il connaîtra pour la première fois de sa carrière des critiques dithyrambiques concernant son nouveau long-métrage. Un succès apparent dont Marie ne partage pas l’enthousiasme, d’autant que le film en question serait basé sur sa propre expérience personnelle. Une friction débutante qui se muera en disputes intenses et une véritable mise à nu de chaque facette de leur relation.

Critique Malcolm & Marie : amour-haine cinéphile
© Netflix

Radical, Malcolm & Marie l’est. Photographie 35 mm granuleuse, noir & blanc élégant (que d’aucun pourrait comparer à de la pub Calvin Klein), ouverture en plan-séquence…le spectateur est introduit à la note d’intention du film dès ses premières minutes. Arrivant au sein de leur villa luxueuse, le couple est filmé avec une certaine distance, alors que la caméra va ensuite s’immiscer au plus près des personnages. Cloisonnés par le cadre, et oppressés entre les murs de leur demeure, Malcolm et Marie n’auront d’autre choix que de percer l’abcès qui gangrène leur couple.

Malcolm & Marie renvoie donc forcément à des œuvres comme Qui a peur de Virginia Woolf ?, Scènes de la vie conjugale, ou du récent Marriage Story. Soit l’autopsie d’un couple fusionnel en apparence, qui va se déchirer, se rabibocher, s’engueuler, se pardonner, se critiquer… Un procédé connu, et qui donne son propre tempo au film sur toute sa durée (emprunté au théâtre), tout en laissant aussi transparaître une des principales limites du long-métrage !

C’est celui qui l’dit qui l’est !

Visuel carré et maîtrisé pour proposer un aspect intemporel, Malcolm & Marie se veut beaucoup plus sage que les précédents travaux de Levinson. Pas de caméra virevoltante, mais une mise en scène qui n’en demeure pas moins tenue, en exploitant les spécificités de la Caterpillar House (la villa californienne utilisée pour le tournage). La réalisation offre néanmoins quelques moments sensoriels de suspension, portés par la musique jazzy de Labrinth ou les pistes intra-diégétiques. Usage des miroirs et autres surfaces réfléchissantes pour renvoyer la présence de l’un à l’autre, silhouettes étouffées par l’étroitesse des couloirs, champs-contre-champs resserrés…toute la grammaire du film concourt à orchestrer les (nombreux) dialogues de Malcolm & Marie comme un match de boxe.

Un pugilat qui il faut l’admettre, manque parfois d’un soupçon de spontanéité : entre engueulades, réconciliations, l’autre qui souhaite avoir le dernier mot, ré-engueulades, bisous-câlins… le film a une structure cyclique qui peine un tantinet à se renouveler à la longue. Varier le pattern général aurait en effet permis d’apporter un soupçon d’émotion et de naturel supplémentaire pour finir sur un triomphe. Néanmoins, Malcolm & Marie ne manque heureusement pas d’atouts ni d’arguments en sa faveur. Outre la réalisation globale (proposant quelques beaux plans flattant la rétine), le tout est réhaussé par les sujets abordés ainsi que par de stellaires performances d’acteurs !

Critique Malcolm & Marie : amour-haine cinéphile
© Netflix

Autant le dire tout de suite : la grande force de Malcolm & Marie est ni plus ni moins que son casting. Allié à des dialogues ciselés, les 2 stars montantes livrent évidemment leur meilleure performance. Zendaya tout d’abord illumine l’écran à chaque instant, dans un rôle d’ex-toxico qu’on imagine comme une version plus âgée de son rôle d’Euphoria. Magnétique, apportant une vraie force tout comme une délicate fragilité, Zendaya impressionne tout au long des diverse séquences. A la fois muse de Levinson et du personnage de Malcolm, elle amène son caractère juvénile de manière cohérente avec le récit, tout en proposant une vraie maturité via l’étendue de son jeu (saisissante séquence avec un couteau!).

En face, John David Washington lui tient la dragée haute sans effort ! Plus outrancier dans son jeu, il capture à merveille toute l’arrogance et l’égoïsme du personnage. Le tout sans jamais paraître antipathique ou détestable, via un charisme emprunt de naturel et un caractère passionnel. En effet, si la structure du film et ses situations sont perfectibles, Levinson et son formidable duo d’acteurs arrivent à donner vie à des personnages tout en nuances de gris. Jamais manichéens, atteints de leurs propres blessures et rêves sabordés, ces forces à la fois opposées et complémentaires emportent l’adhésion du spectateur. De par le plaisir d’admirer des comédiens au top de leur forme, mais également par les thèmes sous-jacents abordés.

Couple de cinéma

Plus qu’une nuit de couple tournant au vinaigre, Malcolm & Marie aborde également le cinéma, son sens, la critique, la responsabilité individuelle vis-à-vis de l’art, ou même la notion ethnique en son sein. Tirant à boulets rouges sur une recherche de sens exagérée sur toute œuvre cinématographique prônant généralement un degré de lecture limpide et loin de toute prétention socio-politique. Une position légèrement absconse qui manque peut-être de nuance de la part de Levinson, mais qui a le mérite de proposer un des meilleures monologues du film !

Le versant intimiste cependant, la notion du couple, tout comme les rapports de force entre les deux sexes sont les thématiques les mieux traitées, et celles où l’emphase est mise. Légèrement le cul entre deux chaises, Malcolm & Marie se révèle in fine une proposition plaisante, aussi belle visuellement que superbement interprétée. Regrets, amour, addiction, passion…autant de sujets dans un mélodrame à l’énergie certaine grâce à deux formidables acteurs à suivre de très très près pour les années à venir. Une bonne pioche donc !

Malcolm & Marie est disponible sur Netflix depuis le 5 février 2021

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