• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Saw, Alien, James Bond… Le recap’ de la semaine

    8 juin 2025

    Harry Potter, Taylor Swift, Nintendo Switch 2… le récap’ de la semaine

    1 juin 2025

    Lilo & Stitch, Elden Ring, The Bear… notre le recap’ de la semaine

    25 mai 2025

    Festival de Cannes, Werenoi, Eurovision 2025… le recap’ de la semaine 

    18 mai 2025

    Godzilla, Clair Obscur, Trump… c’est le Récap’ de la semaine

    11 mai 2025
  • Cinéma
    7

    Annecy 2025 – Critique Amélie et la Métaphysique des tubes : enfance expressionniste

    9 juin 2025
    7

    Annecy 2025 – Critique Marcel et Monsieur Pagnol : biopic romanesque qui n’a rien de cocu

    9 juin 2025

    Annecy 2025 – Ouverture du Festival (Star Wars Visions Black, Carcassone-Acapulco..) : sous le signe du court-métrage

    9 juin 2025

    Predator Killer of Killers : explications sur l’histoire et sa fin qui étend le lore (SPOILERS)

    8 juin 2025
    6.5

    Cannes 2025 – Critique Dangerous Animals : serial-killer en eaux troubles

    8 juin 2025
  • Jeu Vidéo

    Annecy 2025 – Splinter Cell Deathwatch : la série Netflix dévoile un Sam Fisher vieillissant

    9 juin 2025
    7.0

    Test Rune Factory : Guardians of Azuma sur Nintendo Switch 2, une escapade japonaise réussie ?

    7 juin 2025

    Clair Obscur Expédition 33 : le récap’ de tous les boss optionnels

    31 mai 2025

    Expédition 33 : dans quel ordre battre les boss optionnels ?

    30 mai 2025

    Clair Obscur Expédition 33 : comment trouver et vaincre les Névrons Chromatiques

    29 mai 2025
  • Littérature
    6

    Critique Clamser à Tataouine : Quenard se fait son American Psycho 

    5 juin 2025
    9

    Critique 11h02, le vent se lève : quand la solitude lit à voix haute

    24 mai 2025
    9

    Critique Easy Algérie : des recettes qui vont mettre du soleil dans votre assiette

    1 mai 2025
    6

    Critique Astérix & Obélix : le Combat des Chefs saison 1 – plutôt sympatchix

    30 avril 2025
    9

    Critique Dreamday : Elizabeth Uttara reprogramme notre humanité

    29 avril 2025
  • Musique

    Les avantages du piano numérique pour les musiciens modernes

    4 mars 2025
    7

    Critique Brian Jones et les Rolling Stones : la face cachée d’un mythe

    10 février 2025

    Musique : le top & flop 2024 de Léa

    25 décembre 2024

    Apprendre à mixer : les conseils pour débutant

    23 décembre 2024
    5

    Critique Mariah Carey’s Magical Christmas Specials : le pôle Nord entre enchantement et dénuement

    19 décembre 2024
  • Série

    Annecy 2025 : Eyes of Wakanda : on a vu le 1er épisode du préquel animé de Black Panther

    9 juin 2025

    Annecy 2025 – Splinter Cell Deathwatch : la série Netflix dévoile un Sam Fisher vieillissant

    9 juin 2025

    Annecy 2025 – Ouverture du Festival (Star Wars Visions Black, Carcassone-Acapulco..) : sous le signe du court-métrage

    9 juin 2025

    Récap The Last of Us Saison 2 épisode 7 : violence qui se mange chaud (SPOILERS)

    26 mai 2025

    The Studio saison 1 : tous les caméos des épisodes 1 à 10

    21 mai 2025
  • Spectacle
    10

    Avignon 2025 – Son odeur après la pluie : la merveilleuse adaptation du best-seller

    6 juin 2025
    8

    Avignon 2025 – Holden : une plongée saisissante dans les eaux troubles de l’adolescence

    30 mai 2025
    8.5

    Avignon 2025 – Le toit du monde : la liberté, mais à quel prix…

    27 mai 2025
    7.5

    Avignon 2025 – Les rossignols du carnage : une ode aux petites histoires qui sauveront la grande

    13 mai 2025
    8.5

    Critique À la force ! : un spectacle immersif dans un lieu insolite

    6 mai 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Critique J’avais ma petite robe à fleurs : prendre la parole après un viol
Critique J'avais ma petite robe à fleurs
© Giovanni Cittadini Cesi
Spectacle

Critique J’avais ma petite robe à fleurs : prendre la parole après un viol

Mélina Hoffmann Mélina Hoffmann13 mars 2022Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

J’avais ma petite robe à fleurs est le monologue poignant d’une jeune femme qui espère oublier le drame qu’elle a vécu en témoignant.

J’avais ma petite robe à fleurs : un titre qui, déjà, interpelle. Blanche a 26 ans, et la vie semble déjà l’avoir quittée. C’est arrivé un soir d’été semblable à tant d’autres, sauf que celui-là à bouleversé son existence de la pire des manières.

Violée par deux hommes, la jeune femme tente péniblement de se reconstruire. Pour l’y aider, elle compte sur la diffusion d’un témoignage que lui propose d’enregistrer une chaîne de télévision. Mais pour être sélectionnée, elle doit convaincre…

Le témoignage comme ultime espoir

Enfermée dans son appartement, face à la caméra qui lui est prêtée pour 3 jours, Blanche tente de trouver les bons mots, le ton juste pour raconter l’indicible. Pour convaincre. Car si son témoignage est choisi, elle pourra accéder au direct, à la lumière, libérer sa parole, elle qui depuis trois ans fuit la vie, la nuit, les hommes. Alors elle doit « jouer le jeu », tout dire.

Critique J'avais ma petite robe à fleurs_2
© Giovanni Cittadini Cesi

Car la jeune femme qui a perdu tous ses repères, enfermée dans sa solitude, voit en cette opportunité une chance de s’en sortir enfin. Ainsi, entre deux bols de céréales qu’elle ne mange pas, elle allume la caméra et se confie. Sur un drap blanc, son image est projetée de sorte que nous sommes spectateurs du témoignage à la fois devant et derrière l’écran.

Parler coûte que coûte ?

Ce double point de vue créé quelque chose d’intéressant. Car il ouvre des perspectives, aussi bien en termes d’émotions et d’intensité qu’en termes de réflexion sur le rôle de la parole, son impact sur le spectateur selon la forme qu’elle prend alors que seul le fond devrait compter. Et c’est précisément là que nous sommes face à une obscénité : celle d’être victime, mais de devoir « convaincre » pour être digne d’attention.

« Les spectateurs veulent des détails, et cela peut m’aider. »

Tout est bouleversant dans cette pièce. Le témoignage en lui-même évidemment, son interprétation, la finesse du texte, la mise en scène de Nadia Jandeau qui expose cet extrait d’intimité avec un voile de pudeur. Mais aussi la réflexion proposée sur ce qui arrive après un viol. Sur ce qui devient la réalité intérieure de la victime ; sur ce que la société attend plus ou moins implicitement d’elle ; ou encore sur l’usage voyeuriste que peuvent en faire les medias.

Critique J'avais ma petite robe à fleurs_3
© Giovanni Cittadini Cesi

Et quelques évidences sont rappelées. Ainsi, savoir que ça aurait pu être pire ne rend rien plus facile ; ne pas être seul(e) à avoir vécu un drame ne le rend pas moins douloureux et indigeste ; parler ne suffit pas toujours pour se reconstruire. Sans oublier que la tenue que l’on portait ne devrait pas être un sujet lorsqu’on est victime de violences ; ou encore que l’exploitation médiatique de la parole des victimes n’est dans certains cas qu’une agression de plus.

Une incarnation bouleversante

On se demande d’ailleurs comment Alice De Lencquesaing peut incarner avec autant de profondeur l’horreur de ce qu’elle raconte, faire exister avec tant de justesse ce drame dans son propre corps, jusqu’à éliminer de son regard la plus petite étincelle de vie. Et puis l’on se souvient qu’une femme sur quatre subit une agression sexuelle au cours de sa vie. Et que cela aide, forcément, à s’approprier un tel récit…

Critique J'avais ma petite robe à fleurs_4
© Giovanni Cittadini Cesi

La comédienne – remarquée en 2011 dans le film de Maïwenn, Polisse – et au théâtre dans la pièce d’Alexis Michalik Intra muros notamment – n’en est pas moins épatante. Impossible de la quitter du regard. On est absorbé par ces yeux noirs qui nous regardent parfois, qui souvent ne regardent plus rien mais qui semblent fixer un vide vertigineux. Et l’on est plus troublé encore lorsqu’elles s’adresse directement à nous, nous confronte.

On aurait toutefois aimé une fenêtre ouverte un peu plus grand sur l’espoir d’un après plus léger et lumineux que les tout derniers instants de la pièce viennent joliment suggérer. Et un peu plus de nuances, aussi, pour rendre l’ensemble moins étouffant.

J’avais ma petite robe à fleurs, de Valérie Lévy, mise en scène Nadia Jandeau, avec Alice De Lencquesaing & Valentin Morel (cameraman), se joue jusqu’au 27 mars 2022, du mardi au samedi à 20h30 et les dimanches à 15h30, au Théâtre du Rond-Point.

Critique J'avais ma petite robe à fleurs_1

Avis

8.5 Poignant

Une œuvre forte et nécessaire sur le viol, ses conséquences, et l'exploitation médiatique de la parole des victimes, dans laquelle Alice De Lencquesaing livre une performance mémorable.

  • 8.5
  • Moyenne des lecteurs (0 Votes) 0
Spectacles
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

10

Avignon 2025 – Son odeur après la pluie : la merveilleuse adaptation du best-seller

8

Avignon 2025 – Holden : une plongée saisissante dans les eaux troubles de l’adolescence

8.5

Avignon 2025 – Le toit du monde : la liberté, mais à quel prix…

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • CO33
  • CO33
  • COE33
  • Predator Killer of Killers : explications sur l'histoire et sa fin qui étend le lore (SPOILERS)
  • CO33
  • Concours

Concours -terminé- In Bed With Madonna : 3 coffrets Blu-Ray + DVD à gagner !

23 mai 2025

Concours -terminé- Hurry Up Tomorrow : 5×2 places de cinéma à gagner !

13 mai 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.