Avec le récent refus de Ben Affleck de réaliser Batman, le futur du DCEU s’annonce toujours délicat. Mais dans le domaine de l’animation, DC Comics est au top, en témoigne ce Justice League Dark.
Magie visuelle et scénaristique. Après l’immonde The Killing Joke, DC Comics retrouve ses valeurs sures avec la réalisation efficace de Jay Oliva (Batman : Bad Blood). L’animation old school, ou presque, permet surtout au studio de développer un film rated-R, spectaculaire et très généreux dans les effets visuels épiques, que seuls peuvent réussir les animés. L’histoire riche en rebondissements raconte la formation par Batman d’une Justice League Dark, une équipe supernaturelle qui permet notamment à Matt Ryan de revenir, du moins vocalement, dans la peau de John Constantine.
Batman, le presque dispensable. Si cette Justice League Dark se suffisait à elle-même, Zatanna et le démon Etrigan formant avec Constantine un trio invincible, il fallait bien la présence de Batman pour lier le film au DC Animated Movies Universe initié avec Justice League : War. Certes la présence du Chevalier Noir permet au spectateur de s’identifier à un personnage dénué de pouvoirs occultes, mais sa présence reste surtout synonyme de bankable. Mais devant la qualité du produit, on leur pardonne aisément.