Attendu avec impatience par les fans du comics d’Allan Moore et de Brian Bolland, Batman : The Killing Joke est bien, mais la chute n’est pas si délirante que prévue.
Hors-sujet : alors qu’on pensait franchir les portes d’Arkham et gamberger sur la psychologie dès le début, Warner décide de commencer avec une intrigue superflue (et inexistante dans le comic) pendant le premier tiers du film. Le but, louable, est d’attacher le spectateur à Batgirl pour décupler le choc de l’arrivée du Joker, mais il n’apporte rien à l’histoire, pire, il empêche l’immersion d’un public perplexe. Sans transition on arrive enfin dans le vif du sujet, Batman cherche le Joker. Là encore, fausse joie, les motivations des personnages sont floues et l’aspect psychologique diminué par un studio qui ne sait pas sur quel pied danser.
Animé réussi : The Killing Joke reste un animé de grande qualité où le dessin et l’animation épousent parfaitement la série de Bruce Timm et l’illustration de Brian Bolland pour un résultat noir, sans concession qui méritait bien son Rated-R. Enfin, le meilleur de l’animé réside dans sa bande son où les bruitages sont parfaits, proposant une ambiance immersive évidemment renforcée par le doublage de Kevin Conroy et Mark Hamill, magistraux.
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