Les premières images l’avaient fortement laissé entendre : Jumanji : bienvenue dans la jungle n’a que peu de rapport avec le film dont cette « suite » s’inspire. Heureusement pour Robin Williams qui évite de se retourner dans sa tombe.
Jumanquoi ? Difficile de voir en ce « Jumanji » autre chose qu’un usage marketing ô combien nauséabond tant il semble prendre plaisir à cracher sur le métrage de Joe Johnston. Rien de l’univers original n’est respecté et le film saccage gentiment les liens avec son aîné. Au-delà de son « titre » racoleur, Bienvenue dans la jungle possède ce don de cumuler les incohérences, un rapport au jeu vidéo d’un autre temps et un méchant de pacotille, avec un « je m’enfoutisme » affiché consternant. Le film paraît avoir conscience de la soupe qu’il nous sert et ce, avec un grand sourire.
Joyeuse troupe. Jumanji préfère de loin capitaliser sur son casting et il n’a pas entièrement tort. Dwayne Johnson fait du The Rock, Kevin Hart fait du Hart et ça marche. Dans un délire baywatchien, les acteurs en font des caisses pour nous amuser et on se prend au jeu. Surtout quand Jack Black nous sort sa meilleure prestation en adolescente égocentrique, un régal. Il fallait bien ça pour combler (un peu) le vide abyssal du scénario.