• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Ariana grande, Sabrina Carpenter et Battlefield 6… notre récap de la semaine

    31 août 2025

    Silksong, Rock en Seine, Deauville… le récap de la semaine.

    24 août 2025

    Taylor Swift, Kaamelott, Battlefield 6 … notre récap’ de la semaine

    17 août 2025

    Mercredi, Kaamelott, GTA VI… notre recap’ de la semaine

    10 août 2025

    Avatar, Spider-Man, Stephen King… Notre récap de la semaine

    3 août 2025
  • Cinéma
    5

    Critique Highest 2 Lowest : kidnapping en roue libre

    4 septembre 2025
    6

    Critique Exit 8 : la sortie infernale du métro

    2 septembre 2025
    4

    Critique The Surfer : au creux de la vague

    31 août 2025
    7

    Critique Pris au Piège – Caught Stealing : parfum de 90’s

    28 août 2025
    9.5

    Critique À Toute Épreuve (Hard Boiled) : quand John Woo signait le film d’action total

    26 août 2025
  • Jeu Vidéo
    7.4

    Test Gears of War Reloaded : la pierre de Rosette du jeu d’action moderne

    1 septembre 2025
    7.4

    Test Ninja Gaiden Ragebound : boucherie jouissive

    16 août 2025
    6.8

    Test Onimusha 2 Samurai’s Destiny Remaster : tranche dans le démon

    14 août 2025
    9.0

    Test Donkey Kong Bananza : il cogne fort quand il a la banane !

    28 juillet 2025
    7.1

    Test Until Then : guide pratique d’empathie

    8 juillet 2025
  • Littérature

    BD, manga, comics et objets de collection en ligne : le guide simple et fiable

    1 septembre 2025
    8

    Critique Le Dernier Été de Mon Innocence : quand la mémoire ressuscite nos blessures pour mieux nous réparer

    30 août 2025

    La rentrée littéraire, c’est quoi ?

    27 août 2025
    5.0

    Critique Portraits Nomades : tendre l’oreille vers les voix oubliées

    25 août 2025
    9

    Critique Ædnan : Terre-mère, mémoire vive

    15 août 2025
  • Musique
    8

    Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

    24 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025

    Les avantages du piano numérique pour les musiciens modernes

    4 mars 2025
    7

    Critique Brian Jones et les Rolling Stones : la face cachée d’un mythe

    10 février 2025

    Musique : le top & flop 2024 de Léa

    25 décembre 2024
  • Série

    Récap Alien Earth Saison 1 Épisode 5 : Dans l’espace, personne… (Spoilers)

    3 septembre 2025

    Récap Alien Earth Saison 1 Épisode 4 : Observation (spoilers)

    28 août 2025

    Récap Alien Earth Saison 1 épisode 3 : Métamorphose (Spoilers)

    21 août 2025
    6.5

    Critique Nine Perfect Strangers saison 2 : une retraite au sommet des Alpes

    20 août 2025

    Alien : Earth Épisodes 1 et 2 : récap des premiers chapitres de la série de Disney+ (spoilers)

    14 août 2025
  • Spectacle
    9.5

    Critique Bel-Ami : une adaptation moderne et inventive !

    3 septembre 2025

    Avignon 2025 – Nos 10 coups de cœur de ce Festival OFF !

    2 août 2025
    7

    Avignon 2025 – Les Feluettes : le récit déchirant d’un amour interdit

    2 août 2025
    9

    Avignon 2025 – Bel-Ami : du très beau théâtre de troupe !

    1 août 2025
    8.5

    Avignon 2025 – Macéra : une invitation au voyage

    28 juillet 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Critique Jacques de Bascher : le destin hors du commun de l’amant de Karl Lagarfeld
Critique Jacques de Bascher_2
© Fabienne Rappenneau
Spectacle

Critique Jacques de Bascher : le destin hors du commun de l’amant de Karl Lagarfeld

Mélina Hoffmann Mélina Hoffmann22 janvier 2023Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:25 janvier 2023
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Jacques de Bascher est un seul-en-scène captivant qui nous plonge dans l’intimité des deux plus grands génies de la mode.

Jacques de Bascher est connu pour avoir été le compagnon de Karl Lagarfeld et l’amant d’Yves Saint Laurent. Mais lui, qui était-il ? Et que reste-t-il de lui ?

Mis en lumière à la mort de Karl Lagarfeld et dans deux biopics consacrés à Yves Saint Laurent, cet homme de l’ombre rencontre enfin la lumière à laquelle il a passé son existence à rêver. Et tandis que nous faisons la connaissance de ce dandy au tempérament hédoniste et irrévérencieux, c’est dans une époque, un milieu que cette pièce nous immerge. Un seul-en-scène enlevé, superbement interprété par Gabriel Marc que nous avons applaudi pour la première fois sur scène avec bonheur !

« Mon œuvre c’est moi, c’est la seule chose que je sais faire. »

Une incarnation vivante et charismatique

Aucun suspense donc : nous avons pris un plaisir fou à découvrir cette pièce ! Nous n’avons pourtant aucun attrait particulier pour le monde de la mode, et ce Jacques de Bascher nous disait vaguement quelque chose, sans nous intéresser plus particulièrement que ça. Mais la curiosité est parfois très joliment récompensée… Ainsi, nous avons immédiatement été charmés par ce spectacle aussi débordant de vie et d’audace que son interprète.

Critique Jacques de Bascher_1
© Fabienne Rappenneau

Les premiers instants donnent d’ailleurs le ton et le rythme. Depuis sa baignoire sur laquelle trône un flacon du n°5 de Chanel, l’homme sirote avec nonchalance un verre de whisky. Sur un écran derrière lui, des images de soirées défilent dans un léger flou. Bienvenue dans le monde de la mode, ses mondanités, ses excès. Bienvenue aussi dans ces années 70 & 80 où régnait une liberté et une insouciance que le SIDA aura tôt fait de mettre à mal. Le résumé d’une trop courte vie, la sienne.

« Certains diront que je n’ai aucune morale, c’est faux. Je n’ai juste pas la même qu’eux. »

À peine entre-t-il en scène que nous sommes captivés par cet homme raffiné et charismatique, tout en contradictions, qui manie les mots avec une finesse jouissive. Avec son long imper en cuir, ses cheveux plaqués en arrière et sa moustache très « d’époque », Gabriel Marc incarne un Jacques de Bascher magnétique. On le regarde se mouvoir sur scène avec la même attention que s’il se livrait à un défilé haute couture. Et il y a d’ailleurs un peu de ça il faut dire ! Ce qui rend le spectacle d’autant plus plaisant.

Une création pleine de style

En effet, l’esthétique est soignée. Et la mise en scène de Guila Braoudé, astucieuse, se passe volontiers de changements de décors tout en nous donnant précisément l’effet inverse ! Ainsi les changements de lieux, de temps ou d’atmosphère se font au rythme des jeux de lumières et des changements de costumes qui suffisent à nous faire passer de l’appartement de Jacques à l’atelier de Karl Lagarfeld, ou d’une boîte de nuit newyorkaise à la chambre d’Yves Saint Laurent. Une vraie réussite !

Critique Jacques de Bascher_3
© Fabienne Rappenneau

Le texte est lui aussi un régal de finesse, et Gabriel Marc se l’approprie avec une aisance et une insolence si pleinement assumées qu’il en devient vite attachant. Le comédien est éblouissant de talent ! On est suspendu à son jeu passionné et généreux comme au récit de cette vie de débauche et de paillettes, à cette quête presque désespérée d’amour, de reconnaissance. Ce Jacques de Bascher, dont l’extravagance n’a d’égal que la sensibilité, nous séduit, nous amuse, nous surprend, nous bouscule, nous touche.

Les histoires d’amour…

À travers les souvenirs et les confidences qu’il éparpille, on suit sa relation amoureuse tumultueuse de 20 ans avec Karl Lagarfeld. Relation qui se veut platonique, faite d’indépendance, de liberté ; d’un épanouissement sexuel qui se trouve ailleurs, dans les bras d’Yves Saint-Laurent notamment. Une relation qui semble convenir ainsi aux deux hommes… mais qui prendra finalement des airs de passion destructrice pour celui qui ne parvient pas à trouver sa place et que la rumeur se plait à qualifier de gigolo.

Critique Jacques de Bascher_4
© Fabienne Rappenneau

Et c’est notamment à travers les cassettes audios qu’il enregistre régulièrement pour le créateur allemand que son amour jaillit en même temps que son mal-être. Cette angoisse latente de n’être personne apparaît comme le fil rouge de son existence. Tout plutôt qu’être oublié ! Mourir même ! C’est ce qui lui arrivera d’ailleurs, bien trop tôt, à l’âge de 33 ans. Après cinq années de maladie durant lesquelles Paris lui tournera le dos, celui qui enflammait les nuits de la capitale sera emporté par le SIDA en 1989. Mais pas par l’oubli. Voilà qui le réjouirait !

Jacques de Bascher, de et avec Gabriel Marc, mise en scène de Guila Braoudé, se joue jusqu’au 27 mars, les lundis à 19h & les dimanches à 20h30, au Théâtre de la Contrescarpe.

Critique_Jacques de Bascher

Avis

9.5 On adore !

Il y a du rythme dans cette existence sulfureuse aux airs de tragédie. Celui qui fut la plus grande histoire d'amour du très solitaire Karl Lagarfeld nous offre à voir un peu de l'existence du grand couturier, et beaucoup de la sienne. Un personnage captivant et attachant, véritable symbole de son époque.

  • Moyenne des lecteurs (0 Votes) 0
Spectacles
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

9.5

Critique Bel-Ami : une adaptation moderne et inventive !

Taylor Swift, Kaamelott, Battlefield 6 … notre récap’ de la semaine

Avignon 2025 – Nos 10 coups de cœur de ce Festival OFF !

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Évanouis (Weapons) : explications sur la fin WTF et l'histoire (SPOILERS)
  • Récap Alien Earth Saison 1 Épisode 4 : Observation (spoilers)
  • Récap Alien Earth Saison 1 Épisode 5 : Dans l’espace, personne… (Spoilers)
  • Mercredi saison 2 : nos théories sur la partie 2 (spoilers)
  • Festival de Cannes 2024 - Critique The Surfer : au creux de la vague
  • Concours

Concours -terminé- In Bed With Madonna : 3 coffrets Blu-Ray + DVD à gagner !

23 mai 2025

Concours -terminé- Hurry Up Tomorrow : 5×2 places de cinéma à gagner !

13 mai 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.