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Accueil - Critique Gueules Noires : créature qui va au charbon
Critique Gueules Noires : créature qui va au charbon
© Alba Films
Cinéma

Critique Gueules Noires : créature qui va au charbon

Charley Charley13 novembre 2023Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:20 novembre 2023
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Après Hostile et Méandre, Mathieu Turi revient avec Gueules Noires, film de genre français ambitieux, plongeant des mineurs du Nord de la France face à une menace souterraine. Porté par un casting incarné, ce projet entre The Descent et Alien tombe à l’eau à mi-parcours sans jamais se relever. Retour sur une amère déception :

Mathieu Turi fait partie de cette classe de cinéaste français très au fait de la pop culture et amoureux du cinéma de genre. C’était d’ailleurs particulièrement prégnant dans l’inspiré Méandre, malgré ses problèmes. Le voilà donc de retour avec Gueules Noires, projet ambitieux lorgnant vers l’horreur Lovecraftienne, mais dans un cadre typiquement français !

Renouveau de films de genre français ?

En effet, Gueules Noires nous invite à suivre une troupe de mineurs du Nord-Pas-de-Calais dans les années 50. Descendant à plus de 200m de profondeur, ce groupe hétéroclite va accompagner un scientifique au sein d’une galerie précédemment scellée suite à un désastre. Les choses ne vont évidemment pas se passer correctement, étant donné la présence d’une mystérieuse entité ancestrale avide de chair fraîche.

Critique Gueules Noires : créature qui va au charbon
© Alba Films

Il y a une vraie noblesse d’intention dans Gueules Noires, alors que Mathieu Turi souhaite nous abreuver d’un pur film de genre français comme seul un Xavier Gens ou Christophe Gans semblaient pouvoir le faire dans les années 2000. Des velléités qui se ressentent dès l’intrigante scène d’introduction, prenant place en 1856, teasant la fameuse créature en hors-champ tout en introduisant avec efficacité le contexte minier du récit.

Belle introduction de Gueules Noires

Et Gueules Noires est séduisant durant toute une bonne partie, parvenant à introduire efficacement son setting, ainsi que ses personnages ! Le réalisateur a la bonne idée de placer Amir (Amir El-Kacem) en tant que protagoniste et avatar du spectateur pour faire découvrir ces fameuses « gueules noires » (sobriquet usé par les mineurs du fait que le charbon abolit toute individualité sous une même bannière).

Critique Gueules Noires : créature qui va au charbon
© Alba Films

Un casting immédiatement identifié, où le réalisateur donne de l’incarnation à chacun d’entre eux. De plus, la mise en scène sobre est carrée, présentant le quotidien minier de manière successive dans un but anticipatoire (la présentation des quartiers, la descente de l’ascenseur, le modus operandi pour l’usage de la dynamite, etc). Une réussite en terme de préambule donc ! Dès lors, ancrer son survival horror dans un décorum de galeries plongées dans la pénombre à de quoi être excitant.

Alien en carton-pâte

Mais patatra, alors que Gueules Noires lance ses enjeux, le film s’écroule tel un château de sable malgré ses bases solides. La faute à un manque de rigueur et de tenue à presque chaque niveau, notamment en terme de mise en scène, de production design et même de narration pure ! Un constat surprenant, qui éclabousse le spectateur dès la vue de la fameuse créature : malgré son allure ample de xénomorphe, impossible d’acheter cet animatronique se mouvant de manière artificielle et au design complètement générique.

Mathieu Turi semble ne pas avoir pris en compte les leçons d’un Ridley Scott ou d’un John Carpenter, préférant arborer de plein fard son boogeyman arthrosique monté sur ficelles plutôt que d’user du pouvoir de la suggestion et du frisson lié au hors-champ. En résulte une annihilation quasi totale de la tension ou du pouvoir horrifique de Gueules Noires, et rompant donc le contrat cinégénique établi. Le tout est donc vaguement rehaussé par quelques mises à mort gores et une simple tentative de mise en scène (via l’usage d’un flash d’appareil photo pour amener l’horreur).

Critique Gueules Noires : créature qui va au charbon
© Alba Films

Mais le bas blesse encore plus quand on voit le traitement réservé aux divers protagonistes, sacrifiés à la chaîne sans réelle emphase émotionnelle. Le recours à des réactions stéréotypées n’aide pas non plus, tandis que les incohérences et raccourcis s’enchaînent (les personnages évoluant avec sûreté selon le on-vouloir du scénario) jusqu’à un climax surprenamment bâclé (rappelez-vous, nous sommes censés être à plus de 200m de profondeur). C’était donc bien la peine de passer autant de temps à présenter ces divers personnages, et tout un prologue au Maroc pour que le récit le justifie pleinement par une simple aide à la lecture !

Désillusion au charbon

Un constat triste donc, d’autant que Samuel Le Bihan campe un chef d’équipe au charisme tranquille, malgré des réactions un tantinet apathiques sur les évènements survenant dans Gueules Noires. On pourra évidemment se questionner plus amplement sur le lore du film (un sarcophage en France?), mais les problèmes sont bien autre part. Car au final, passé une première moitié de métrage tenue, Gueules Noires s’impose comme un amer ratage. De belles intentions, une envie de cinéma, mais une exécution aux allures de foutage de gueule (noire).

Gueules Noires sortira au cinéma le 15 novembre 2023

Avis

3.5 foutage de gueule noire

Avec Gueules Noires, Mathieu Turi rate son ambitieux projet cinéphilique dans un triste élan. Malgré une solide mise en place de son décor et de ses personnages, le métrage s'effondre aussi rapidement que le danger survient, annihilant toute tension ou dramaturgie par un flagrant manque de tenue. Un constat diablement amer malgré ses nobles intentions, reléguant le résultat à un divertissement digne d'un TVfilm de luxe, et indigne de ses illustres références.

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