Seize ans. Ça fait seize ans que Vin Diesel et ses copains font chauffer le bitume en allant toujours plus loin, toujours plus vite. Mais comme rattrapé par un sentiment nostalgique, Fast and Furious 8 décide de tirer sur le frein à main
Dans le rétroviseur. Là où les derniers opus s’étaient transformés en films d’action assumés, ce huitième volet garde les mains sur le volant, nous offrant des scènes spectaculaires, mais nous donnant l’impression de revenir à l’époque un peu rance du quatrième épisode. Quant à Vinou, il semble plus que jamais persuadé que tout repose sur lui, quitte à se prendre au sérieux devant une Charlize Theron qui cabotine.
Famille décomposée. Le « mec sur l’affiche » peut d’autant plus s’inquiéter que le métrage fait la part belle au duo The Rock / Statham, les deux assurant toute la coolitude et le quota de bourre-pifs de ce Fast and Furious 8. Et quand le duo se lance dans des duels de punchlines, c’est que du bonheur. Le reste de l’équipe a d’ailleurs plus que jamais du mal à exister entre ces trois-là, surtout ce pauvre Tyrese Gibson, simple clown de service. On prend du plaisir devant le Fast et le Furious, mais peut-être que Paul Walker était le « and » qui liait le tout…