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Accueil - Critique Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty ? : oui, oui, oui !
Est-ce que j'ai une gueule d'Arletty
© Olivier Brajon
Spectacle

Critique Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty ? : oui, oui, oui !

Mélina Hoffmann Mélina Hoffmann20 mars 2022Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:26 mai 2022
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Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty ? est le spectacle musical aux deux Molières qui nous emmène dans l’histoire de Léonie Bathiat.

Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty ? : nous avions beaucoup trop entendu parler de ce spectacle pour passer à côté une nouvelle fois ! Récompensé de deux Molières – celui du meilleur spectacle et celui de la révélation féminine pour Élodie Menant – il nous emmène dans un tourbillon de joie et de liberté !

« Ce soir, je passe ma vie en revue ! »

Un biopic captivant

Arletty – Léonie Bathiat de son vrai nom – est un véritable personnage. Elle incarne la femme libre et affranchie, qui assume ce qu’elle est sans chercher à s’en justifier sans cesse. Elle fascine, inspire – aujourd’hui peut-être encore plus que jamais – pour son audace, sa franchise, son indépendance et cette part de mystère qui l’entoure.

Est-ce que j'ai une gueule d'Arletty-4

C’est la pièce Les enfants du Paradis qui a, l’été dernier, marqué notre première rencontre avec cette femme peu ordinaire. Puis, l’extraordinaire performance de Julia Leblanc- Lacoste dans Arletty, comme un œuf dansant au milieu des galets nous a permis de l’approcher plus intimement. Cette fois, elle s’adresse directement à nous pour nous raconter sa vie, se mettre en scène. Et elle nous captive d’un bout à l’autre !

De Léonie à Arletty

On se régale de la fluidité et de la précision avec laquelle chacun des comédiens passe d’un personnage à au autre ! En effet, à eux quatre ils donnent vie à 35 personnages dont chacun nous dévoile un peu plus de l’existence et de la personnalité de la jeune fille, puis de la femme, de la comédienne et de l’actrice. Ainsi, on croise Michel Simon, Paul Poiret, Jouvet, Gabin, Prévert, Céline, Pétain, De Gaulle ou encore Cocteau.

« Il y a un vide en moi. Un petit bout de paradis perdu. »

Depuis son environnement familial très modeste et ses envies précoces de liberté à la perte des êtres qui lui sont chers et à sa cessité, on apprend beaucoup de choses sur la vie de l’artiste. En passant par sa carrière dans les cabarets avant de rejoindre les plateaux de cinéma ; sans oublier ses amours, ses amants et ses zones d’ombre comme sa relation controversée durant la guerre avec un officier allemand ayant sa carte au parti nazi…

Une énergie follement réjouissante

Les tableaux s’enchaînent à un rythme effréné, sublimés par la mise en scène habile, élégante et suggestive de Johanna Boyé, ainsi que par les superbes costumes de Marion Rebmann. Ainsi, et sans aucun temps mort, les personnages se succèdent, mais aussi les lieux et les époques.

Est-ce que j'ai une gueule d'Arletty-3

Car c’est tout le 20ème siècle que nous traversons en même temps que la vie d’Arletty. Les Belles années, les Années folles, et les deux Guerres Mondiales jalonnent en effet son parcours. Et l’on retiendra notamment quelques moments de grâce comme le numéro de claquettes ; la très jolie chorégraphie tout en séduction entre Arletty et son Edelweiss ; ou encore l’extrait de tournage du film de Marcel Carné, ‘Hôtel du Nord’.

Des comédiens éblouissants

Une pièce de cette qualité, si dense et avec une mise en scène si exigeante ne pouvait fonctionner qu’avec des comédiens et comédiennes brillant(e)s. On pourrait résumer en disant que chacun d’eux fait bien plus que jouer ses différents rôles : il les incarne. Mais on ne résiste pas à l’envie de tous les citer !

Ainsi, Élodie Menant campe une Arletty plus vraie que nature dans toute sa complexité et avec sa répartie si singulière. Elle nous bluffe littéralement. Céline Espérin est troublante dans le rôle de la mère, et lumineuse dans son rôle de danseuse de cabaret aux côtés d’Arletty.

Marc Pistolesi, que nous avions découvert dans À ces idiots qui osent rêver lors du dernier Festival d’Avignon (et qui nous avait déjà séduits avec son jeu de claquettes !), nous dévoile ici de nouvelles facettes de son talent. À la fois drôle et touchant, il nous surprend sans cesse. Quant à Cédric Revollon, il impressionne par son charisme, donnant à chacun de ses personnages une solidité qui fait mouche.

Quelle belle équipe ! Et quel beau spectacle !

Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty, de Éric Bu & Élodie Menant, mis en scène par Johanna Boyé, avec Céline Espérin, Elodie Menant, Marc Pistolesi & Cédric Revollon, se joue jusqu’au 31 mai 2022, du mercredi au vendredi à 21h, les samedis à 16h30 et 21h et les dimanches à 16h30, au Théâtre Michel.

Avis

9.5 Un tourbillon de liberté !

Ce biopic d'Arletty est une petite merveille. Entre danse, chant, drame et comédie, les quatre comédiens éblouissants de talent nous livrent une prestation généreuse et mémorable autour de la vie de ce personnage mythique.

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