À sa sortie, La Volante a été descendu par la critique (sauf chez l’info tout court !). On lui reprochait un trop grand académisme et une histoire tirée par les cheveux. Ce n’est que partiellement vrai et il serait de bon ton d’admettre qu’à défaut de révolutionner le genre, le film est tout ce qu’il y a de plus honnête dans sa forme comme dans son fond.
Derrière la caméra, Christophe Ali et Nicolas Bonilauri, remplissent leur part du contrat avec une mise en scène précise (mais en manque de personnalité), un pitch qui tient la route (mais en manque de personnalité) et une multitude de références (donc en manque de personnalité). Par contre, on salue la retenue des cinéastes qui évitent des écueils comme le flash-back intempestif et la réalisation tape-à-l’œil. On n’oublie pas de parler de Nathalie Baye qui parvient aisément à tenir la tension du film à elle seule avec un simple sourire figé et un masque amical.
Au final, La Volante est un long-métrage qui se regarde sans mal, témoin d’un cinéma de genre à la française qui cherche toujours une identité. Le prochain sera le bon ?
La Volante sort en DVD le 5 janvier 2016.