Downsizing a été reçu froidement par la critique américaine (51% sur Rotten Tomatoes), une surprise pour le réalisateur de The Descendants et de Nebraska, Alexander Payne, qui n’a pas l’habitude d’être accueilli aussi mal. Pourtant, cette histoire de personnes qui choisissent d’être réduites en taille afin de pallier le problème de surpopulation (du moins, en apparence), possède de somptueux atouts.
Du charme à tous les niveaux. Le film est une belle réussite par sa critique acerbe de notre société, mais aussi par ses touches d’humour (Christoph Waltz qui fait du Christoph Waltz pour notre plus grand plaisir) et sa mise en scène intelligente et fine. Bien entendu, on aimerait que le concept soit développé encore plus en détails, mais ce qui peut paraître un défaut est également une qualité : Alexander Payne évite de se perdre à trop en mettre et reste concentré sur l’essence même de son film.
Beau casting et film quasi-parfait. Matt Damon trouve ici un beau rôle, un homme qui manque de confiance et qui cherche un sens à sa vie, ce qui lui correspond à merveille tandis que Waltz, Udo Kier et Hong Chau viennent habilement compléter le casting. Frustrant par moment, Downsizing demeure néanmoins un beau film aux qualités d’un grand.