Vin Diesel surfe sur le succès de Fast & Furious 7 et Les Gardiens de la galaxie pour retenter une petite apparition en solo dans Le Dernier chasseur de sorcières. Le pauvre homme aurait pourtant bien besoin d’un tour de magie.
Dans le domaine de la série B fantastique, le long-métrage de Breck Eisner n’est pas le pire du genre (I, Frankenstein étant passé par là). On dirait même que son rythme lent et ses rares scènes d’action (du moins au début) lui donne un petit charme désuet et original.
Au-delà de ces maigres qualités, on cherche encore un scénario sans rebondissements capillotractés, un réalisateur capable de filmer des combats et surtout un talent d’acteur chez Vin Diesel. Malgré toute la sympathie qu’on lui porte, on lui comptabilise trois expressions faciales et un manque criant de crédibilité, notamment déguisé en viking chevelu. L’époque de Pitch Black semble définitivement révolue et loin de sa « famille » de Furious, ses épaules se montrent trop fragiles pour porter un film. Triste constat lorsque l’on sait son envie de produire Hannibal.
Le Dernier chasseur de sorcières sort le 28 octobre 2015