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Accueil - Critique Dark – Intégrale : le triomphe de la multi-temporalité
Critique Dark - Intégrale : le triomphe de la multi-temporalité
©Netflix
Critiques

Critique Dark – Intégrale : le triomphe de la multi-temporalité

Charley Charley14 août 2020Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lireUpdated:15 novembre 2025
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Dès sa première saison en 2017, Dark s’est vite imposée comme un mastodonte des séries de genre internationales, et une des meilleurs propositions estampillées Netflix. Présentée comme une cousine germanique de Stranger Things, la série se révèle être bien plus que cela. Œuvre audacieuse, intelligente, mais surtout cohérente, que vaut Dark à travers ses 3 saisons ?

Tout commence en juin 2019, dans la petite ville de Winden en Allemagne. Un jour comme les autres en apparence, où Michael Kahnwald décide de se pendre, en laissant une lettre à son fils. Plusieurs mois après, Dark nous introduit donc le jeune Jonas Kahnwald. Lycéen amoureux de Martha Nielsen, qui sort maintenant avec son meilleur ami Bartosz Tiedemann, Jonas commencera à enquêter sur la mort de son père, au même moment où la disparition du jeune Mikkel Nielsen (frère de Martha) survient une nuit dans les bois.

Les policiers Ulrich Nielsen (qui a une liaison avec Hannah, la mère de Jonas) et Charlotte Doppler découvriront également le corps d’un enfant disparu 33 ans auparavant. Ce dernier n’est autre que le frère disparu d’Ulrich, dont la dépouille garde des traces de sordides expériences remontant à 1953… Cerise sur la gâteau: une mystérieuse grotte dans les environs de la centrale nucléaire de Winden ouvre un passage à travers le temps.

©Netflix

Très vite, le spectateur découvre un jeune Mikkel se trouvant en 1986, un Ulrich parti le chercher en 1953, une obscure organisation du nom de Sic Mundus Creatus Est, ainsi qu’un Jonas face à un mystérieux étranger venu d’un futur post-apocalyptique en 2052. Une gigantesque fresque se tissera, fil après fil, à travers 6 époques (remontant jusqu’à 1888) aux évènements inter-connectés impliquant une trentaine de personnages. Un exercice des plus périlleux, pourtant remporté haut la main !

En effet, de Retour vers le Futur à Looper, en passant par Lost, Terminator, l’Armée des 12 Singes ou bien Predestination, le voyage dans le temps s’est révélé un formidable prisme narratif pour pimenter les actions de personnages et présenter des répercussions lourdes de sens. Cependant, on est jamais à l’abri de paradoxes ou incohérences narratives, suivant le postulat de base. Créer de nouvelles timelines alternatives après chaque action changeant le passé ? Ou bien créer une grande boucle narrative fermée où tout s’est déjà produit de toute façon ? Baran bo Odar et Jantje Friese (le couple créateur, showrunner et scénariste de la série) puisent dans ces 2 concepts pour créer une intrigue d’une maîtrise et d’une cohérence forçant le respect !

La fin est le début, et le début est la fin

Après une très bonne saison 1 présentant les divers personnages et le concept de voyage temporel (lié à la particule de Dieu et un accident nucléaire), Dark jouait avec intelligence avec les rapports familiaux. Difficile de s’y attarder sans spoiler, mais dans ce type d’histoire, on s’attend forcément à ce que notre héros se rencontre lui-même à une autre époque, ou que la parenté de chacun se révèle plus inattendue qu’à l’ordinaire. Mais c’est réellement à partir de la saison 2 que Dark décuple les possibilités et la richesse de son univers.

Utilisant parfaitement son concept de boucle temporelle, la série aborde le fatalisme, le déterminisme et la destinée de Jonas de manière totalement imprévisible, via des twists savamment orchestrés. Avec l’introduction du grand méchant Adam, désireux de contrôler chaque évènement à travers les époques, Dark se mute progressivement en une course contre le temps, et un vrai récit monomythique.

Critique Dark - Intégrale : le triomphe de la multi-temporalité
©Netflix

C’est donc à un grand puzzle narratif que le spectateur est invité ! Où chaque personnage d’une des 4 familles principales (Kahnwald, Nielsen, Tiedemann et Doppler) est un engrenage lié aux autres (parfois de manière incongrue et surprenante en jouant justement avec la temporalité). Si le traitement de chacun est assez inégal (à l’inverse d’un Lost ou d’un The Leftovers par exemple), Dark bénéficie d’un casting très compétent.

Que ce soient les interprètes de Jonas (aux 3 âges différents..), Martha, Claudia Tiedemann (désireuse de défier le temps lui-même pour sauver sa fille), Charlotte Doppler (la révélation sur ses origines se révèle être un délicieux paradoxe), celui des parents Nielsen ou Noah, Dark comporte son lot d’arcs narratifs forts. On retiendra particulièrement une poignée de séquences déchirantes lors de la saison 3, pas toujours porteuses d’happy endings.

L’amour au centre

Malgré ses circonvolutions narratives demandant une réelle implication du spectateur (il ne faut pas hésiter à avoir un bel arbre généalogique à portée de main, sachant que les acteurs interprétant un même personnage à divers âges ne se ressemblent pas toujours), c’est l’émotion qui prime ! Oui, Dark possède des intrications scénaristiques complexes, renforcées par le bond constant entre diverses époques et personnages. La saison 3 apporte un degré de mindfuck supplémentaire en introduisant la notion d’un monde parallèle pour recréer des évènements de la saison 1 d’une manière inédite.

Mais ce qui fait passer la mère pilule est avant tout l’implication émotionnelle. Du spectateur envers les protagonistes, mais avant tout de l’ensemble du trombinoscope de Dark, où chaque action est motivée par l’amour. Retrouver un enfant, un amant, un mari, une flamme perdue ou même certains enjeux plus globaux : cette connexion émotionnelle est à la fois la porte d’entrée et le moteur de la série. Cette thématique de l’amour à travers le temps n’est pas inconnue au genre après tout, directement héritée de La Machine à Explorer le Temps de H.G.Wells. On pourra noter que la clé de Dark se situe également dans un personnage nommé H.G Tannhaus…

Critique Dark - Intégrale : le triomphe de la multi-temporalité
©Netflix

En terme de fond, Dark est une grande réussite (complexe mais régulièrement didactique et claire pour ne perdre personne), même si on évite pas certaines légères facilités scénaristiques (le rôle final de Claudia Tiedemann par exemple, ou de la révélation amenée plutôt gratuitement). Néanmoins, pas de quoi faire la fine bouche devant une œuvre en 3 volets pensée en amont, d’une cohérence sans grande faille.

Si Dark impressionne, c’est également par le soin global apporté à la forme. Production allemande dont notre chère France devrait rougir (et pas mal de séries anglophones), on tient là une vraie proposition fabriquée avec soin. Si la mise en scène n’est pas toujours virtuose, l’ensemble de la série est toujours soigné et carré. Que ce soient la photographie (faisant presque penser à du Scandi Noir), la production design, les effets spéciaux, ou même la musique (très Philip Glass dans l’âme), le tout a fière allure !

Jusqu’à son final émotionnel (renvoyant à la théorie de Schrödinger, affirmant que la vie et la mort existent au même instant T), Dark se révèle être un incontournable de Netflix, et de l’année tout simplement. Si on aurait aimer que tous les arcs narratifs bénéficient du même soin, on ressort de cette série avec le sentiment d’avoir vu une nouvelle belle pierre à l’édifice que constituent les œuvres abordant les voyages dans le temps. L’amour et la volonté peuvent-elles changer un destin qui est voué à se produire ? Des questionnements forts auxquels Dark répond avec ingéniosité, et une grande maîtrise tout simplement !

Dark est entièrement disponible sur Netflix

Netflix
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