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Accueil - Critique Ce qu’il faudra laisser aux anges : une ode à nos vies pleines de tendresse
© Charlizephotographie
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Critique Ce qu’il faudra laisser aux anges : une ode à nos vies pleines de tendresse

Mélina Hoffmann Mélina Hoffmann26 avril 2024Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:26 avril 2024
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Ce qu’il faudra laisser aux anges nous livre des fragments d’existence, d’intimité, autour d’un élément de décor unique : un lit.

Nous étions impatients de découvrir cette nouvelle création de La Compagnie du Libre Acteur dont la pièce de théâtre immersif, Smoke Rings, qui nous plongeait de manière totalement inédite et surprenante dans le quotidien d’un couple, nous avait laissé une bien belle impression en 2019. Ils s’emparent à nouveau ici du thème du quotidien et de celui de la relation à l’autre pour nous offrir un moment de théâtre à part, d’une grande poésie, qui nous a enchantés…

Variations autour d’un lit

Nous y passons entre 25 et 27 années de notre vie en moyenne. Il est le lieu du repos, du plaisir, du rêve, des conversations interminables, des incompréhensions parfois, des insomnies, de la complicité ou de la solitude, des retrouvailles ou des séparations, des confidences ou des non-dits… Objet en apparence si banal de notre quotidien, pourtant lieu de vie… puis finalement de mort, ou de transition vers l’après auquel on croit.

Critique Ce qu'il faudra laisser aux anges_3
©Sébastien Bonnabel

Un lit : voilà donc le seul élément du décor tout en sobriété de cette pièce où la douceur ne cesse de s’inviter là où l’on en a le plus besoin, dans ces scènes de vie tirées de nos quotidiens et où chacun.e de nous se retrouvera forcément quelque part. La plume, poétique, est celle de Laura Léoni, à qui l’on doit également La trajectoire des gamètes.

« Dans le chaos de l’éternité de vos vies, ne négligez jamais l’insignifiant. »

De nombreuses saynètes courtes, très contemporaines, et toutes ancrées dans des contextes de vie différents s’enchaînent, de temps à autres entrecoupées d’instants suspendus durant lesquels des anges s’adressent à nous, à eux, dans une ambiance soudain rendue onirique par la scénographie de Mégane Atie et les jeux de lumière de Garance Sanders. Des anges qui, depuis leurs existences sans émotions, sans détails, nous observent et collectionnent ces moments qu’ils nous envient. Moments qui, même quand ils sont imprégnés de doutes, de tristesse ou de peur, sont ce qui nous rend vivants.

Ce qu’il faudra laisser aux anges : un kaléidoscope du quotidien

« Vivre avec toi, c’est le plus grand moment de solitude que j’ai jamais expérimenté » déclare un homme à celle qu’il se décide enfin à quitter. Un autre rassure sa collègue de travail qui n’a soudain plus envie de lui exposer son corps et ses complexes tandis qu’ils se retrouvent pour la première fois dans une chambre d’hôtel ; une mère et sa fille se livrent leurs craintes respectives à l’heure où cette dernière s’apprête à quitter le cocon familial ; un homme séropositif se rend au domicile d’un autre pour tenter de renouer avec une sexualité qu’il ne s’autorise plus…

Critique Ce qu'il faudra laisser aux anges_1
©Sébastien Bonnabel

Cette dernière scène est d’ailleurs l’une de celles qui nous a le plus émus par toute la beauté d’âme qui s’en dégage et le naturel de jeu des comédiens qui viennent nous toucher en plein cœur. Éric Chantelauze est particulièrement doué pour cela il faut dire, même si l’ensemble de la distribution est à saluer pour sa qualité d’interprétation très égale, et cette capacité à faire vaciller la flamme qui se tient entre le réel et la fiction.

La Compagnie du Libre Acteur, une valeur sûre

Ainsi, le soir de notre venue, nous avons également eu le plaisir de retrouver des artistes dont le talent ne nous était pas inconnu. À commencer par la touchante Pauline Cassan (Le jour où j’ai compris que le ciel était bleu) et Philippe de Monts, qui se donnaient également la réplique dans Les yeux grands ouverts. À leurs côtés : Marie Hennerez, dont nous n’avions rien oublié du charisme qui était déjà le sien dans Smoke Rings, ainsi que Pierre Cachia et Marine Dusehu dont la sensibilité du jeu est venue nous caresser le cœur.

Critique Ce qu'il faudra laisser aux anges_2
©Sébastien Bonnabel

Pendant 1h40, nous nous retrouvons plongés dans ces espaces d’intimité qui pourraient être, qui ont peut-être déjà été les nôtres. La mise en scène épurée de Sébastien Bonnabel, de même que la lumière qui se fait discrète voire totalement absente quand le lit devient le lieu des confidences nocturnes, facilitent cette immersion, cette identification.

Les fragments d’existences qui se déploient ainsi devant nous sont souvent empreints de douleur, ils confrontent à l’inconfortable, à ce qui nous éprouve. Pourtant, Ce qu’il faudra laisser aux anges nous laisse le cœur en paix et l’âme légère, avec l’envie de repenser à ces instantanés de vie, de s’y blottir presque. Car, en filigrane, sous les traits de ces anges, ce sont l’amour, l’espoir et la douceur qui veillent et nous feraient presque pousser des ailes…

Ce qu’il faudra laisser aux anges, de Laura Léoni, mise en scène Sébastien Bonnabel, avec (en alternance) Pierre Cachia, Pauline Cassan, Éric Chantelauze, Marie Combeau, Marine Dusehu, Stéphane Giletta, Marie Hennerez, Pascale Mompez, Philippe de Monts, Louise Rebillaud & Kévin Rouxel, se joue jusqu’au 12 mai 2024, les dimanches à 19 au Théâtre Lepic.

Critique Ce qu'il faudra laisser aux anges affiche
© Victoria Vinas

Avis

9 Un régal !

Ce qu'il faudra laisser aux anges est une pièce originale, aussi bien dans son format que dans l'angle choisi pour nous parler de vie, de mort, d'amour... Une parenthèse poétique, touchante, onirique, qui nous renvoie à la fragilité, mais finalement aussi à la beauté de nos existences.

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