Si la saison 1 de Black Lightning (notre critique) permettait de donner le change face au héros de Harlem made in Netflix, la saison 2 devra faire ses preuves pour aller encore plus loin dans la dénonciation de la blaxploitation.
La reprise de Black Lightning s’effectue en mettant directement les pieds dans ce qui tache, à savoir la destitution du principal Pierce et la mise en quarantaine des enfants (noirs) infectés par le Green Light. Le show continue de mettre l’accent sur les inégalités et le racisme latent d’une ville pourtant à majorité afro-américaine alors que la minorité tire les cartes d’une exploitation à peine dissimulée.
Black Lightning Blacklansman
En plus de ces questions sociales, ce sont toujours les rapports familiaux qui viennent primer et l’on suit donc la famille de Black Lightning gérer ses pouvoirs donc ceux de la petite dernière, Lightning. Si la parentalité semble le fil rouge de The CW (cf notre critique de The Flash), le show s’en sort plutôt bien en embrassant sa maturité et ses personnages adultes. Le teen drama s’efface et les relations s’affirment en même temps que les scènes d’actions se font plus intéressantes.
Des plans séquences en mode Daredevil aux combats de rue plus réalistes, ce nouveau départ use d’une caméra plus contrastée et moins survoltée alors que les dialogues s’affinent dans une série qui malheureusement peine à nous offrir des méchants de qualité.