Dire qu’Annabelle 2 est meilleur que le premier opus revient à énoncer une évidence tant le film de John R. Leonetti (également responsable du très mauvais I Wish) ressemblait à une purge sans nom même pas capable d’effrayer notre grand-mère cardiaque. Mais cela ne signifie pas que ce préquel nous donnera des cheveux blancs pour autant (au contraire des exploitants de salles)…
Terreur toute molle. D’emblée, il convient d’houspiller sur la lenteur d’un film qui ne décide de se lancer qu’après une bonne heure de mise en place soporifique. À moins que la stratégie était justement de faire peur au spectateur en le réveillant en sursaut, qui sait… La suite relèvera à peine le niveau avec les inévitables jump scares vus mille et une fois et une musique d’ambiance qui ne brille qu’à de rares occasions.
Se contenter du minimum. Reconnaissons néanmoins qu’Annabelle 2 se laisse regarder, notamment pour ses quelques scènes gores qui relancent un peu le film. Même chose du côté des séquences mettant en scène le Diable, comportant juste ce qu’il faut de tension et d’éléments d’intrigue. Ici et là, le long-métrage saura également nous rappeler les bons moments d’Insidious dont il s’inspire finalement davantage que de son aîné. Ce n’est pas plus mal.
Annabelle 2 : la création du mal est sorti le 09 août 2017
Article écrit par Allan Blanvillain et Prescilia Correnti