Avec Ami-Ami, Victor Saint Macary relance l’éternel débat de l’amitié homme-femme et propose ainsi une colocation mixte, folklorique et plutôt attachante. Le film jouit alors d’une agréable fraicheur, mais manque parfois de liant et de finesse.
Le bon copain. Incontestable point fort de cette comédie romantique, William Lebghil parvient à nous toucher dès les premières minutes et conserve son aura sympathique et lumineuse jusqu’au dénouement final. Son secret : de l’humour, de la gentillesse, ainsi qu’un jeu juste et mesuré. Ses partenaires paraissent alors un peu fades en comparaison, malgré la complicité évidente qui règne entre les acteurs. Quant à Jonathan Cohen (Papa ou maman 2), il fait du Jonathan Cohen et on adore ça !
Un brin décousu. Pas toujours cohérent, un peu potache et souvent exagéré, le scénario ne permet pas à Ami-Ami de se détacher des autres films du genre. L’histoire reste prévisible et se retrouve entachée à de nombreuses reprises d’un comique gras et pachydermique. Un grand dommage quand l’on découvre la drôlerie et l’originalité de certaines scènes. Ce premier film reste donc assez simple et attendu, mais ne manque néanmoins pas de bonnes idées.
2 commentaires
William : le seul qui savait bien jouer dans Soda de toute façon haha. Merci pour votre avis qui m’a convaincu d’aller le voir… quand il passera à la télé et qu’il n’y aura rien de mieux 😉
C’est avec plaisir qu’on se sent utile ! 😉