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Accueil - Critique 40° sous zéro : une effervescence endiablée du Munstrum Théâtre
Critique 40° sous zéro : une effervescence endiablée du Monstrum Théâtre
© Darek Szuster
Spectacle

Critique 40° sous zéro : une effervescence endiablée du Munstrum Théâtre

Lucine Bastard-Rosset Lucine Bastard-Rosset22 décembre 2023Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:22 décembre 2023
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Qui aurait cru qu’on se précipiterait dans un lieu qui annonce par avance 40° sous zéro ? Et qui plus est pour voir, non pas une, mais deux pièces qui glacent le sang ? C’est peut-être tout simplement parce que ce spectacle du Munstrum Théâtre vaut la peine d’être vécu, car une effervescence endiablée ne laisse en aucun cas indemne !

Dès les premiers instants de 40° sous zéro, le froid s’insinue entre le tissu des vêtements. Le hurlement du vent se fait sentir, il rugit dans la nuit noire, avant que la voix mélodieuse d’un.e chanteu.r.se à la longue robe faite de morceaux de tissus colorés le remplace. Iel se tient debout, droit.e, majestueu.x.se. Une perruque-chapeau dorée que vient parfaire une douche jaune surplombe son visage. Iel chante, quasiment a capela, “Girls just want to have fun” de Cyndi Lauper. Iel s’élève face public, iel hypnotise par sa gestuelle et son allure envoutante. Et puis, une musique électro composée par Jean Thévenin prend la relève, elle percute de ses basses puissantes tandis que le décor s’installe…

© Darek Szuster

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour percevoir toute l’ampleur d’un tel spectacle. En une scène, le cadre est donné et le Munstrum Théâtre s’impose avec toute sa grandeur et son style. 4O° sous zéro s’annonce disruptif et subversif. 

Une marginalité en fuite

Cette création est née d’un assemblage de deux pièces de Copi, dramaturge et auteur argentin du XXe siècle, figure majeure du mouvement gay et précurseuse des questions de genre qui prolifèrent depuis quelques années. L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer & Les Quatre jumelles, respectivement écrite en 1971 et 1973, traitent de sujets controversés de façon virulente et transgressive. Ici, il n’est plus question d’aborder la réalité à partir de son aspect doux et paisible, mais de dévoiler ses plus extrêmes noirceurs, d’aller fouiller au plus profond des êtres. Deux huis-clos apocalyptiques et ténébreux d’une puissance qui prend aux tripes. 

© Darek Szuster

L’atmosphère générale du spectacle se fait glaciale et rude, les décors intensifiant cette désolation. Entre les murs uniformément gris et poussiéreux de la première histoire, et l’espace bien trop vaste de la seconde, on est enfermé dans des lieux auxquels on ne peut échapper. Les personnages tentent envers et contre tout de fuir ces terres habitées par le froid, mais ils se confrontent à une marginalité impossible à révoquer. Ils luttent les uns contre les autres, tiraillés entre leurs désirs enfouis et ceux qu’ils parviennent à exprimer. Ils sont en perpétuelle contradiction, soulevant des questions de genre et de sexualité qu’ils n’arrivent pas à résoudre. De quel côté penchent-ils ? Vers la masculinité ? La féminité ? Comment trancher ? Émerge de tout cela un univers queer où les frontières sont constamment redéfinies.

On en rit à mourir

Une écriture faite pour choquer nourrit cette multitude de thèmes sociaux. Les phrases sont cinglantes et heurtent de plein fouet. Pas question de se soustraire à ce langage grossier, spontané et âpre qui laisse un arrière goût de férocité. Ici, tout se dit sans filtre, l’humour noir se répand dans les dialogues tel un poison dans le sang. Mais pourtant, on le boit avec plaisir tout en en redemandant. Cette ironie macabre est si drôle, les scènes sont poussées à un tel degré de violence que la brutalité se transforme en rire : nerveux ? peut-être bien, mais surtout libérateur et communicatif. On rit à en mourir… de rire. 

“J’ai envie de chier l’enfant ! – Tu veux avorter ? – Oui – Attends, je vais t’aider !”

© Darek Szuster

« Quand y en a plus… y en a encore ! » pourrait-être le refrain du spectacle tant le comique de répétition est présent. Ici, il n’est plus question d’avancer vers une finalité, mais de rabâcher la même rengaine, encore et encore, jusqu’à qu’on n’en puisse plus. L’absurdité des scènes est poussée à un tel degré d’exacerbation qu’elle en devient l’unique réalité. Les dialogues se résument à quelques phrases répétées, des mots jetés à la figure de l’autre : « Salope !« , « Chienne !« , … Le macabre se fait central.

Une performance du Munstrum Théâtre

40° sous zéro est avant tout une performance réalisée par sept comédien.ne.s qui n’ont pas froid aux yeux. Louis Arene, Sophie Botte, Delphine Cottu, Olivia Dalric, Alexandre Ethève, Lionel Lingelser et François Praud proposent des interprétations frénétiques qui dépassent la simple théâtralité. Le corps devient l’ultime moyen d’expression, celui qui peut-être modifié. Grâce aux prothèses, aux masques et aux costumes – qui font la singularité du Munstrum Théâtre – iels sont plus que des acteur.rice.s. Ils deviennent des êtres mouvants et transfigurants.

© Darek Szuster

40° sous zéro est un spectacle qui touche l’ensemble des sens. Il est pour le metteur en scène Louis Arène une “œuvre plastique et musicale autant que théâtrale, à la croisée de différents médiums”. Les scènes enfantent de tableaux visuels puissants qui figent les expressions dans des jeux de lumière. La musique complète ces images qui restent gravées longtemps après.  

40° sous zéro du Munstrum Théâtre se joue du 11 au 27 janvier à Paris au Théâtre du Rond-Point (relâche les dimanches et lundis). 

Avis

9 Apocalyptique
  • Moyenne des lecteurs (8 Votes) 4.1
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