Syfy vient de sonner la fin de la saison 3 de 12 Monkeys, laquelle résonnera encore longtemps comme un chef d’œuvre du genre.
Belles paraboles. Le début de la saison 3 de 12 Monkeys, bien que charmant, ne laissait pas forcément présager une conclusion aussi épique. A la réécriture d’une apocalypse selon le Nouveau Testament, s’ajoute la réinterprétation du dogme catholique de l’Immaculée conception. Cette relecture biblique bouscule notre société matérialiste en mettant en avant la lutte familiale face au culte initiateur du cataclysme planétaire. 12 Monkeys se veut donc iconoclaste en plus d’être satirique, le tout à couvert d’une bonne dose de surnaturel et de voyages temporels.
Accomplissement total. Comme un bon vin qui s’est amélioré avec le temps, 12 Monkeys parvient à trouver son rythme de croisière, le casting est alchimique et on apprécie le caméo de Christopher Lloyd en prédicateur intemporel. Visuellement, le show continue de nous régaler avec une image fortement contrastée, presque en noir et blanc, de nouveaux costumes et de longs épisodes sur le XIXe siècle. Chaque élément disséminé dans la saison (et les précédentes) trouve sa justification dans le dénouement d’une série qui vient de rendre le scénario de la saison 3 de The Flash, diablement plus maîtrisé et mature. Vite, la saison 4 !