Jour 28 : le trou noir.
Le bar n’était peut-être pas une bonne idée au final. Je me réveille à l’hôpital. Plus âme qui vive à des kilomètres à la ronde…
Ça doit faire un moment que l’infection a ravagé Londres et le monde entier alors que je déambule dans les rues désertes, emplies des vestiges d’une humanité disparue. Entre les messages anonymes, les appels à l’aide, les boutiques vandalisées, les bus renversés, c’est l’apocalypse. Ni plus ni moins.
La nuit, les enragés surgissent des recoins des bâtiments où ils se sont entassés. Nous et Danny Boyle, on survit comme on peu, au jour le jour, en s’entourant de nouveaux visages, en se forgeant une famille éphémère… Les militaires tentent vainement de recréer un semblant de civilisation, tu parles. Le monde est mort.
Quand on pense qu’on menait la belle vie, à détruire gentiment la planète sans s’inquiéter de rien. 28 jours plus tard, voilà où on en est…