Avec son message écologiste, ses paysages majestueux et ses petites créatures originales, Deep, de Julio Soto Gúrpide, promettait beaucoup. Le résultat s’avère, finalement, décevant et bien en dessous des attentes, avec un film trop lisse qui ne fait pas de vague.
Une histoire bateau. Un petit poulpe fait une bêtise, mettant ses proches en danger. Il doit alors impérativement trouver Nathan la baleine pour les sauver. Un scénario, qui laissait présager des péripéties incroyables et des découvertes fantastiques. Mais voilà, Deep ne se lance jamais vraiment dans l’aventure et peine à surprendre. Que ce soit les rencontres « inattendues » ou les obstacles à surmonter, tout paraît lent, triste et éteint. On se retrouve donc coincé dans une narration faiblarde, qui cherche uniquement à ressembler au monde de Némo.
Des blagues qui font plouf. Avec un humour simpliste et enfantin, on ne rit pas sous l’océan. Les animaux aquatiques naviguent dans le conventionnel, sans jamais tenter de nous amuser. A trop vouloir faire dans le mignon, le film en a oublié l’essentiel : les dialogues. Le verbe n’accroche pas, les répliques manquent de mordant. On finit donc noyé dans les banalités et les clichés, l’ennui ne tardant pas à entièrement nous submerger.
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