Plus de 100 millions de dollars pour son premier week-end, des critiques (dont la nôtre) très positives…Wonder Woman démarre fort. Sa réalisatrice Patty Jenkins peut se réjouir car son succès pourrait relancer le débat sur la place des réalisatrices à Hollywood.
Certes ces prédécesseurs ont eu de meilleurs démarrages, mais le film est le premier avec une héroïne à obtenir de telles acclamations. Il est surtout le seul à être réalisé par une femme. Ces dernières sont bien souvent snobées par l’industrie. Comme le révélait une enquête du LA Weekly, elles représentent pourtant entre 45 et 50% des étudiants des plus grandes écoles de cinéma. Arrivées à Hollywood, les barrières sont nombreuses.
Les producteurs trouvent-ils qu’elles n’ont pas les épaules pour réaliser des films autres que des comédies romantiques ou dramatiques ? Jenkins prouve le contraire. Elle donne vie à d’incroyables scènes d’actions et signe une héroïne forte qu’elle filme comme n’importe quel autre personnage – loin d’une Harley Quinn en boxer moulant et T-shirt trop petit -. Preuve de son succès, Warner Bros lui confie les commandes de la suite. Même si Hollywood est loin de changer, nul doute que Patty Jenkins vient de donner un sacré coup de fouet au débat.