Bernard voit double !
Tous les personnages de Westworld tendent à se révéler les victimes d’un jeu les dépassant tous (merci Ford). Mais s’il en est un qui subit plus que les autres, c’est bien ce pauvre Bernard.
On savait déjà qu’il avait été créé par Ford pour ressembler à son ami Arnold décédé, mais dans cette saison 2, on apprenait que c’était Dolores, perfectionnée, qui l’avait testé pour en faire le Bernard qu’on connaît. Pour ne pas arranger les choses, après un tour dans le Berceau, lieu de stockage des consciences humaines sauvegardées, il retrouvait Anthony Hopkins qui parvenait à se télécharger dans son esprit. On a donc devant nous une sorte de Dr Jeckyll et Mr Hyde qui se montre tantôt sanguinaire, n’hésitant pas à tuer, tantôt plein de remords.
Il y a même un passage dans le final où, débarrassé du code de Ford, Bernard l’implore de revenir, créant une image virtuelle de son ancien mentor et ami pour se sortir d’une situation impossible et enfin donner la liberté aux hôtes. Bernard, ce héros malgré lui.
