Quand on nous demande notre avis sur un jeu d’ infiltration on pense automatique à ceux qui font partis de la crème de la crème, un peu comme le dernier Styx, ou bien la licence des Metal Gear Solid, des Hitman et celle des Deus Ex. Vient ensuite d’autres grands noms sur lesquels on pourrait débattre éternellement, notamment Dishonored ou de Splinter Cell. Ça tombe bien, puisque l’un d’entre eux fait partie de notre top.
Et pourtant, le genre en accueille de foncièrement mauvais (oui, oui et vous verrez que ce n’est pas difficile).
Thief : un ninja perdu dans l’ombre
Quasiment inconnue des nouvelles générations, cette licence -au nom imprononçable pour la plupart des français- fut créée par Looking Glass. Depuis quelques temps, le studio Square Enix tente de faire revivre de vieux noms du monde vidéoludique. Après Deus Ex et Tomb raider c’est à l’oublié Thief /Dark Project d’être ressuscité.
Mais le nouvel opus se prend un énorme coup de marteaux: scénario à la traîne, gameplay à revoir, graphisme sans grande qualité, héros dépersonnalisé et sans intérêt… Thief enchaîne les défauts sans mettre en exergue ses pauvres qualités.
En bref, il aurait mieux fait de rester tapis dans le noir.
Red Ninja : l’humiliation vengeresse
Sorti le 3 mars 2005 sur PS2 (et oui le temps passe), Red Ninja : End Of Honor conte l’histoire d’une japonaise nommée Kurenai. Témoin du meurtre de son père, la jeune femme décide de devenir une ninja. Commence alors une aventure où se mêlent infiltration et discrétion.
L’idée aurait donc pu être sympathique, le girl-power, on aime bien. Mais voilà, le résultat n’est pas là et le jeu ne peut compter que sur les courbes sexy et le décolleté plus qu’échancré de l’égérie nippone. De plus, le manque de fluidité dans les mouvements de l’héroïne aurait de quoi nous faire regretter nos longues heures d’explorations de la map. Un résultat final, qui relève plutôt du calvaire que du plaisir de jouer.
Ce qu’on retient de Red Ninja ? Une tenue affriolante, incitant à la déconcentration plus qu’à l’infiltration…
Rogue Warrior : l’homme qui se prenait pour un espion
Sorti le 21 novembre 2011, Rogue Warrior a connu un très mauvais départ. Et pour le cause, le projet torturé des studios Bethesda n’a pas su attirer les foules.
De l’infiltration badass. Un coup de couteau dans le coup par ci, une colonne vertébrale brisée en morceaux et enfin des rafales de tirs à la rambo par là. On ne peut pas dire que le héros, Dick Marcinko, soldat de la Navy, fasse dans la dentelle.
Niveau gameplay, le minimum syndical a été assuré. Pour l’infiltration, le joueur pourra, s’il le souhaite, exploser les lanternes environnantes pour mieux utiliser les lunettes à vision nocturne. Malheureusement, l’un des plus grands défauts réside dans les graphismes plus que médiocres. On en arrive à se demander s’il s’agit bien là d’un jeu sorti sur XBOX 360/ PS3.
En résumé, ce FPS développé par Rebellion aurait mieux fait de rester au stade de projet…
Splinter Cell Essentiels : l’opus qui ne fallait pas sortir
En s’infiltrant sur console portable, Splinter Cell pensait arriver à convaincre le public grâce à son opus Essentials. Sam Fisher pensait donc revenir sur le devant de la scène… Mais s’est retrouvé sur le podium des pires catastrophes.
Alors qu’il est en train de se recueillir sur la tombe de sa fille, la NSA arrête notre héros pour terrorisme. Si le gameplay semble identique à celui des versions antérieurs sur console de salon (infiltration, inventaire), la version PSP contient de gros soucis de caméras qui viennent flinguer le plaisir. La possibilité de sauvegarder à tout va, nous fait perdre le goût du risque. Sans parler de l’intelligence des IA qui se rapproche plus de celle d’un pigeon apprivoisé que de combattants hors-pairs. Pour finir, les défauts de visibilité sur PSP vient achever toute motivation…
Clairement là, « Sam nous suffit » !
La grande évasion aurait dû se cantonner au cinéma
Il se voulait novateur voire prometteur en intercalant des séquences de gameplay, de furtivité et d’action. Il était même supposé rendre « hommage » sur petite écran au film éponyme et se résume finalement en un mot : mauvais.
Les premiers pas sur La grande évasion sont douloureux. Durs. La maniabilité s’avère précaire et la sensibilité de la caméra empêche toute immersion dans les phases d’infiltration. Il faut donc abuser du joystick pour espérer réussir décemment les missions liées à l’histoire. Au final, la jouabilité des combats surpassent le niveau de la médiocrité, pour atteindre un niveau de nullité incomparable…
Un opus empoisonné qui nous a charmé par son nom, mais qui se révèle juste imbuvable.
Prescilia Correnti


Un commentaire
Sympathique ce top ^^