L’Agent 47 reprend du service dans Hitman 3, conclusion de la trilogie débutée il y a 5 ans. Une fin très meurtrière…
Depuis 2016, la licence Hitman a subi un reboot reprenant les ingrédients qui ont fait le succès des épisodes antérieurs. Annoncé comme une trilogie, les développeurs de chez IO Interactive se devaient de finir en beauté ce nouvel arc scénaristique mettant en scène l’Agent 47. Ont-ils réussi cette mission sans dommages collatéraux avec Hitman 3 ? Réponse dans ses quelques lignes.
Hitman 3, beauté assassine
Dans ce dernier épisode, l’Agent 47 doit poursuivre et assassiner les derniers dirigeants de l’Agence Providence. Même si la licence n’a jamais brillé pour son scénario complexe et étoffé, ce volet conclut comme il se doit une intrigue qui a débuté il y a quelques années. Les cinématiques, bien que minimalistes et sobres, apportent les éléments nécessaires à la conclusion de l’histoire.
Les différents lieux visités par notre tueur à gages préféré s’avèrent exceptionnellement beaux. Le jeu des lumières est incroyable, les décors se révèlent somptueux et criants de réalisme. On ne peut être que subjugué devant cette prouesse, surtout sur PS5. Malheureusement, il y a quelques soucis graphiques comme les pieds des personnages qui s’enfoncent dans les escaliers, mais on pardonne très vite cela.
Autre point important à souligner : l’instabilité des serveurs qui engendre de la frustration, surtout quand tu es déconnecté en pleine mission. On espère que cela sera bien plus stable dans les jours à venir.
Une panoplie du meurtrier bien garnie
Tout comme les épisodes précédents, l’intérêt du titre réside dans ta manière d’éliminer les cibles de chaque mission. Entre l’empoisonnement, l’étranglement, l’électrocution, la fameuse balle logée dans le crâne, tu auras de quoi faire pour arriver à tes fins. Les choix ne sont malheureusement pas infinis mais la rejouabilité s’avère incroyable, et te promet de nombreuses dizaines d’heures par mission (au nombre de 6, sans compter les deux du prologue).
En effet, chaque contrat d’assassinat dispose de pléthores objectifs à réaliser pour augmenter ton rang d’agent secret. Ces défis, bien qu’optionnels, plairont vraisemblablement aux joueurs les plus aguerris, en quête d’une complétion extrême. Par ailleurs, les missions peuvent être également terminées grâce à différentes intrigues qui se révèlent tout au long de ton aventure. Celles-ci seront davantage utilisées par les néophytes qui auront besoin d’être guidés pour arriver à leur fin.
Hitman 3, un gameplay rigide mais meurtrier
Encore une fois, on remarque que la prise en main de l’Agent 47 se veut rigide et un poil mécanique. Il manque clairement d’habilité et de souplesse dans ses mouvements. Il n’empêche qu’il reste agréable à contrôler. On pourrait également lui reprocher le nombre d’actions possibles avec les différentes touches de la manette, qui mettent du temps à s’assimiler. Il n’est pas rare de faire une bêtise dans les moments de grand stress (et il y en a !).
Néanmoins, la variété des possibilités offertes par cet épisode se révèle impressionnante. Notre tueur à gages est polyvalent et se fond parfaitement dans le décor, à condition d’avoir le bon costume. Par exemple, après avoir obtenu un ensemble de serveur (après l’avoir « emprunté » à un personnage assomé… ou tué…), 47 peut se cacher derrière en bar et passer incognito auprès des ennemis potentiels. L’infiltration a du bon et Hitman 3 le prouve encore une fois parfaitement bien !
Une immersion VR intéressante mais pas dénuée de défauts
Ce dernier épisode te propose également d’effectuer les missions avec le casque VR (en Réalité Virtuelle) sur la console de Sony. Bien que l’idée fut très intéressante (et excitante !) sur le papier, le résultat s’avère bien moins réussi. En effet, la qualité graphique du titre se veut forcément à la baisse, proposant des environnements moins détaillés.
De plus, tu ne pourras jouer qu’avec ta manette de PlayStation durant ta session de VR. On peut comprendre qu’avec toutes les possibilités de gameplay, les développeurs ne pouvaient faire autrement. Mais nous ressortons un chouia déçus de cette expérience, l’immersion n’étant pas complètement optimale. Il n’empêche que l’utilisation du casque VR soit optionnelle et il vaut mieux la prendre comme un bonus sans grande prétention.