Avant que tu mettes la main sur Detroit : Become Human, il est bon de rappeler qu’il s’agit d’une production de David Cage et qu’à l’image de ses précédents titres (Heavy Rain, Beyon Two Souls), on se situe davantage dans un film jouable qu’un jeu scénarisé. Mais quel film !
Émotionnellement fort. Nouveau chef-d’oeuvre de David Cage et des équipes de Quantic Dream, Detroit : Become Human parvient comme un bon film à alterner scènes d’enquêtes, d’émotions et d’action. Les dialogues et leurs réponses, bien pensés, permettent une progression fluide où notre réactivité et nos principes seront mis à rude épreuve. Toute la force du jeu est là : poser des questions inattendues et remettre toujours en cause nos a priori. En découle de multiples branches narratives donnant à l’opus une durée de vie faramineuse. Terminer l’une d’elle te prendras une quinzaine d’heures, mais summum de la satisfaction, tu pourras rejouer les chapitres en sauvegardant (ou pas) !
Visuellement le jeu fascine. Graphismes au top, originalité dans les décors, dans les situations et dans les ambiances, dur de trouver de quoi redire de ce côté-là. Si on ne pouvait critiquer une synchronisation labiale de qualité moyenne, quelques légers bugs, et des temps de chargement parfois longs Detroit : Become Human serait juste parfait.