Cette édition de Dark Souls 2 a eu fort à faire : passer après Bloodborne. Avec un accueil initial mitigé et l’absence de Myiazaki aux commandes, difficile de redorer son blason.
DS 2 fait partie de ces jeux développés à partir d’un cahier des charges. Ici, le petit guide du souls est suivi à la lettre et reste dans la lignée d’une série devenue incontournable. Alors oui, la privation du père de la saga se ressent. Le level-design est moins inspiré et les paterns des ennemis moins surprenants. Cependant cet opus tire ses atouts dans un autre registre : la diversité. Le titre se révèle bien plus varié : le nombre d’environnements et de boss a de quoi faire tourner les têtes, impression renforcée par la présence des extensions. Les lieux visités sont certes plus petits, mais garantissent un réel plaisir dans la progression.
Sans atteindre Bloodborne, ce DS2 bénéficie d’un upgrade visuel, notamment au niveau des effets de lumières réaffirmant l’utilité des torches dans les coins les plus sombres.
Dark Souls 2 Scholar of the Fisrt Sin se propulse avec cette édition comme l’épisode le plus complet à ce jour. Malgré son statut de « moins bon de la série », il n’en demeure pas moins un excellent jeu au regard du média en général.