Nombres premiers, constantes, partitions. Avec L’homme qui défiait l’infini, Matt Brown s’est lancé le pari osé de rendre les calculs sexy. Il retrace alors le fabuleux destin de Srinivasa Ramanujan, caissier sans éducation devenu l’un des plus grands mathématiciens du 20ème siècle.
Un esprit de génie dans un corps au grand cœur. Indien en Angleterre, visionnaire chez les conservateurs, surdoué parmi les doués, L’homme qui défiait l’infini n’a jamais vraiment été à sa place nul part. Un décalage que le réalisateur met en scène avec subtilité sans jamais tomber dans l’exagération d’un don intouchable et infaillible. Plus qu’un cerveau, Ramanujan apparaît comme un être sensible et fort de convictions. Incarné par un Dev Patel au meilleur de sa forme, il force l’admiration, tout en se révélant profondément touchant.
La haute société et son humour so british ! Noires, grinçantes et incroyablement méchantes, les railleries à l’anglaise créent un charme froid et acide, absolument irrésistible. Si la classe de Jeremy Irons, n’a d’égal que son cynisme ravageur, elle s’associe à la perfection avec la cocasse gentillesse de l’adorable Littlewood (Toby Jones). Une petite touche comique, parfaite pour détendre l’atmosphère sérieuse et inaccessible de cet univers chiffré.
L’homme qui défiait l’infini sort le 1er mars 2017 en DVD.