Après avoir visionné l’excellent l’Homme qui rétrécit de Jack Arnold, on découvre Tarantula, le second film du coffret d’Elephant Films sur le cinéaste. On remarque rapidement que le monsieur a quelque chose avec les araignées (surtout les velues) et qu’il prend un malin plaisir à les rendre plus terrifiante qu’elles ne le sont déjà.
Série B sans prétention. Ce qu’on aime avec Jack Arnold, c’est que ses films sont sans prise de tête, mais hautement divertissant et pas bête (!) du tout. Il aborde dans Tarantula avec efficacité les fameuses thématiques de l’homme qui se prend pour Dieu et de la surpopulation sur Terre.
Des effets spéciaux qui ont du charme. Même s’ils n’ont pas aussi bien vieilli que ceux de l’Homme qui rétrécit, Arnold réussit à donner vie à sa créature en utilisant différentes techniques et astuces de mise en scène. Il révèle une très belle inventivité qui permet au film de ne jamais sombrer dans le nanar ou le navet… Ce qui relève de l’exploit quand on filme l’histoire d’une araignée géante radioactive.