Vu son score au box-office, on peut dire que le portage cinématographique de Power Rangers a tué toute velléité de franchise dans l’œuf. Pourtant on reconnaît que l’entreprise fût courageuse. Suicidaire, mais courageuse
No Go Power Rangers. Il faut dire que tenter de moderniser une série vintage en consacrant à peine un petit quart d’heure à ce qui la rendait culte, c’était comme aller à la guerre avec sa b… seulement son couteau. Un risque qu’on aura apprécié ici, préférant y voir une origin story centrée sur l’esprit d’équipe et l’amitié davantage que sur la naissance à proprement parlé des Rangers. La surprise est là, bonne ou mauvaise selon les goûts de chacun.
Fourre-tout. Sauf que ce parti pris paraît plus involontaire qu’autre chose, le long-métrage n’assumant jamais réellement sa politique. Comme si quelqu’un s’était endormi en salle de montage, le film n’a de cesse de basculer entre sérieux et ridicule, peu aidé par la mise en scène faiblarde de Dean Israelite, les dialogues mal écrits et les acteurs pas toujours inspirés. On a de la sympathie pour ce Power Rangers, mais plus pour ce qu’il a essayé de faire que pour ce qu’il est.