Dernier volet de la saga Wolverine, Logan, de James Mangold, s’impose comme la pièce maîtresse de la trilogie. Plus que des frissons et du divertissement, le blockbuster parvient à s’extraire de son genre pour toucher le spectateur droit au cœur. L’action donne à l’homme griffu de la force, mais le drame le rend, lui, plus beau.
Un homme blessé. Fini l’indestructible, place à la fragilité. A présent, Logan ressent la douleur et la vulnérabilité. Autant d’émotions, qui humanisent le mutant bourru, jusqu’à nous en mouiller les paupières. Sincère et authentique, il n’a jamais été aussi entier. Plus son corps se déchire, plus on découvre son âme. Et cette rencontre fait du bien ! Après deux opus de baston sans loi ni raison, on apprécie enfin ses failles et ses faiblesses. Un petit cœur d’artichaut entre deux scènes de cruauté sauvage.
The show must go on. Si le grand Wolverine avance sur les rotules, la petite, elle, fait le spectacle en découpant du méchant à tout va. Elle crie, elle saute, elle tranche. X-23 évolue comme un animal affamé et joue les guerrières hardcore. Mutiler, empaler, découper, la jeune furie semble déjà connaître le métier et fait jaillir l’hémoglobine sans pitié. La relève est assurée.
Logan est disponible en DVD, Blu-Ray et Digital HD depuis le 5 juillet 2017.