Jamais saison de House of Cards nous aura paru aussi dense, et paradoxalement incroyablement vide. Syndrome d’une série qui cherche à dire beaucoup, mais qui n’a plus grand chose à raconter…
Des problèmes étalés au grand jour. À l’image de son couple présidentiel, le show initié par David Fincher a esquissé quelques failles durant quatre ans, mais jamais elles n’avait pris l’ascendant comme maintenant. Twists ridicules, exagération forcée de la « toute puissance » de Frank, personnages secondaires qui vont et viennent sans aucun effort d’intégration – mention spéciale à Mark Usher et Jane Davis -, House of Cards tombe progressivement dans sa propre caricature.
Robin Wright aux commandes. Seule Claire semble encore tenir la barre dans ce navire en perdition. Supplantant totalement son mari, les scénaristes lui accordent enfin la place qu’elle mérite et les deux derniers épisodes de la saison transforment radicalement le show, nous promettant une saison 6 bien meilleure sous son contrôle. Du moins on l’espère, sinon les Underwood nous quitteront par la petite porte…