On s’en doutait un peu à la fin de la première saison, c’est confirmé en deuxième : Fear The Walking Dead épouse désormais le point de vue de sa grande sœur : il faut survivre !
Ni bon ni méchant. La grande différence entre les deux séries est sans doute ce qui fait la principale force de Fear The Walking Dead : aucun manichéisme. Chez Rick et les autres, chaque ennemi rencontré s’identifie très vite comme tel (coucou Negan). Ici, le monde n’a pas encore fini de changer et chacun y cherche sa nouvelle place. Du coup, cela apporte une tension supplémentaire au show, les personnages oscillant sans cesse d’un côté ou de l’autre.
Les défauts d’aujourd’hui et d’hier. En parlant de nos « héros », leur traitement reste le gros point noir de la série même s’il y a du mieux. Si certains évoluent dans le bon sens du terme, à l’image des enfants, d’autres comme Madison continuent d’être de véritables têtes à claques sans intérêt. Enfin si, ils en ont un : ralentir la narration à la manière de son aînée, surtout lors de la seconde partie de la saison. Et ce n’est pas une bonne nouvelle…