L’idée des États-Unis réglant leur problème de criminalité (et de pauvreté, de chômage, etc.) en organisant une purge annuelle n’a plus rien de neuf. Mais à l’aube de voir Donald Trump à la Maison Blanche, on se dit qu’American Nightmare 3 a quand même un sacré écho. Surtout quand la cible est une candidate à la présidentielle blonde…
Des (b)urnes bien remplies. Bref, revenons à nos élections (et parce qu’on sait que le film préféré de Donald c’est Bloodsport) : ce troisième opus rentre donc dans la lignée d’American Nightmare 2 : à savoir une guerilla urbaine où l’on croise de véritables dingues armés jusqu’aux dents. Un survival limité – notamment par la caméra de James DeMonaco -, mais néanmoins bien rythmé qui fait pleuvoir le plomb et les coups de machette. De la bonne série B solide comme on les aime.
Plus rien à raconter ? Malgré un cynisme encore plus poussé et une fraîcheur dans le discours – la religion en prend aussi pour son grade -, American Nightmare 3 accuse de l’âge de son concept. Il semblerait que la purge ne trouve plus rien d’autres à raconter et on se retrouve face à des situations déjà vécues où le riche politicien jubile quand le petit mexicain saigne. Tiens, ça nous rappelle un milliardaire blond…
American Nightmare 3 sort le 29 novembre 2016 en vidéo.
Vous pouvez l’acheter sur la Fnac.