Ces questions ont été posées par l’ensemble des journalistes présents.
Comment aborde-t-on le sixième film Spider-Man en quelques années ?
Jon Watts : La première chose est de ne pas le penser comme le sixième long-métrage consacré. Après il y a deux nouveautés qui m’ont attiré : la première c’est Tom Holland. Par sa jeunesse, il apporte une nouvelle énergie au film. Et puis il y a quelque chose de plus fondamental : on le voit désormais dans l’univers Marvel au milieu des autres super-héros. Il donne une nouvelle perspective à ce monde de super-héros auquel il appartient aussi.
![[Rencontre] Tom Holland, Zendaya et Jon Watts nous parlent de Spider-Man : Homecoming](https://linfotoutcourt.com/wp-content/uploads/2017/06/Jon-Watts.jpg)
Dans le film, on a l’impression que Peter Parker débarque dans ce nouvel univers comme un gamin au milieu de Disneyland. Est-ce que vous avez vécu la même chose en arrivant chez Marvel ?
Tom Holland : C’est vrai que c’est un peu le reflet de ma vie. Je suis un gamin qui a grandi à Kingston, j’ai eu une vie assez normale et puis soudain j’ai connu tout ça. Alors je n’ai pas un quotidien aussi dingue que Peter Parker, mais j’ai eu cette chance. Je suis très fier de ce film.
Zendaya, vous menez des combats très féministes pour donner aux femmes accès à l’éducation. Dans le long-métrage, vous avez toujours des bouquins, c’était important pour vous ?
Zendaya : C’est vrai que le personnage de Michelle est très féministe. Elle n’a pas énormément de scènes, mais elle apparaît toujours « étrange » aux yeux des autres car très intelligente, ce qui crée des situations sociales un peu délicates. Elle n’a aucun ami par exemple alors qu’elle adorerait ça, mais elle ne sait pas comment s’y prendre. Quand on en a discuté avec Jon, on a vraiment réfléchi à la nature de mon personnage. Tout ce qu’elle fait, dit ou porte a été pensé pour faire sens et à chaque fois qu’elle lit un livre en particulier, c’est pour une raison précise.
Que reste-t-il de l’influence de Breakfast Club dont vous parliez beaucoup pendant la production et peut-on envisager Homecoming comme le Breakfast Club d’une nouvelle génération ?
Jon Watts : C’est vrai que j’ai été très influencé par John Hughes et surtout par sa façon de traiter très sérieusement ces adolescents. Il y a une honnêteté dans leur rapport aux autres et dans l’expression de leurs sentiments. Cela fait longtemps que je veux faire un film sur ce rite de passage et Spider-Man est arrivé donc j’espère que cette même honnêteté se retrouve dans Homecoming.
Comment se distinguer de vos prédécesseurs ?
Jon Watts : Puisque nous sommes dans la perspective d’un gamin de 15 ans débarquant dans un univers de super-héros, le point de vue est différent. C’est le changement le plus fondamental. Et puis je voulais apporter quelque chose de plus drôle, capter l’excitation et les peurs d’un adolescent dans ce monde-là.
Tom Holland : Au-delà de sa jeunesse qui reste son gros point fort, pour la première fois il a un but : il veut devenir un Avenger.
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Pourrait-on avoir un Peter Parker plus âgé dans le futur ?
Jon Watts : J’adorerai ! Dans les précédents films on le voit un peu, mais dans les comics ils prennent leur temps, on voit la personnalité qui se développe et c’est ce que je préfère. Grandir c’est commettre des erreurs et si on merde, ce n’est pas grave.
Tom Holland : L’adolescence est la période la plus intéressante de la vie car c’est délicat d’avoir des responsabilités quand on a que 15 ans.
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