Depuis les années 1980, les jeux vidéo ont énormément évolué. Aujourd’hui, les jeux d’action-aventure comme GTA et Fortnite, ou encore le meilleur casino en ligne, dominent le marché, aux côtés des jeux multijoueurs plutôt destinés aux familles comme Mario Kart ou FIFA.
Mais peut-on considérer les jeux vidéo comme “eco-friendly” ?
Une étude récente, intitulée Console Carbon Footprint, s’est penchée sur la durabilité des consoles de jeux. La première conclusion concerne la production en série de produits physiques qui sont expédiés aux joueurs du monde entier, tandis que la seconde révèle un manque d’efficacité énergétique des consoles.
Jeux vidéo en boîte vs téléchargements numériques
L’étude révèle que la production de copies physiques de jeux émet vingt fois plus d’émissions de CO2 que les téléchargements numériques. Ainsi, selon leur analyse, les joueurs peuvent réduire leur empreinte carbone de 95,6% en choisissant de télécharger un jeu plutôt que de l’acheter au format physique.
Un jeu physique émet en effet 0,39 kg de CO2 via sa fabrication, contre 0,017 kg pour les téléchargements numériques. Cela est dû notamment aux matériaux utilisés dans la production, tels que le polycarbonate d’aluminium dans le disque, les plastiques polypropylène et polyéthylène dans le boîtier et le papier glacé dans la couverture imprimée et dans le dépliant.
En 2019, FIFA 20 a été responsable du rejet de 595 395 kg de CO2 pour la fabrication du plastique requis pour les boîtes et les revêtements des disques. Cela équivaut à la consommation énergétique de 68 foyers pendant un an.
Pour lutter contre cela, une poignée de développeurs de jeux vidéo comme Sega ont introduit des emballages 100% recyclables. Les jeux en boîte sont livrés dans des pochettes en carton et sont imprimés avec des encres végétales et à base d’eau.
Cependant, ces dernières années, les joueurs se tournent de plus en plus vers des jeux en ligne. En conséquence, un énorme réseau de communication multijoueur s’est développé. L’industrie des jeux a connu une augmentation significative des téléchargements numériques en 2019, ce qui a représenté 83% de toutes les ventes de jeux l’année dernière. Au Royaume-Uni, les ventes physiques de jeux vidéo ont chuté de près de 20%, tandis que les ventes numériques ont augmenté, générant 3,17 milliards de livres sterling de revenus.
Quel futur pour les « jeux verts » ?
Tout le monde n’est pas d’accord pour dire que le téléchargement est plus durable. Samuel Franklin, fondateur de Games Finder, a déclaré :
“bien que des progrès aient été réalisés, je pense que les statistiques favoriseront toujours les produits physiques pour les personnes soucieuses de l’environnement – si la version physique contient tout le contenu du jeu.”
En effet, il faut malheureusement souvent effectuer d’importantes mises à jour malgré l’achat du jeu physique. De cette manière, il est difficile de dire laquelle des deux options est la plus respectueuse de l’environnement.