Adapté du roman de Stefan Zweig, Une Promesse pouvait espérer d’être une réussite. Désillusion totale… Avec une filmographie diverse et variée, Patrice Leconte nous revient par la petite porte et offre un long-métrage complètement en anglais. Un souhait cher au réalisateur et on l’en remercie tant la langue de Shakespeare apporte à l’œuvre. Une bonne idée, peut-être la seule.
Le film aurait pu être romantique à souhait, malheureusement il dégouline de niaiserie et ce ne sont pas les acteurs qui sauveront le film… Rebecca Hall est tellement dans l’excès qu’on n’y croit pas une seconde, Robb Stark alias Richard Madden ne lâche pas sa tête de chien battu tout du long, et Alan Rickman reste égal à lui-même, mais d’une indifférence rare. Cependant, Une Promesse soulève une bonne question : le désir amoureux peut-il survivre aux années ?
On en ressort un peu abattu par tant de lenteur, de froideur et de niaiserie, ce qui est bien dommage, car tous les éléments étaient là pour nous convaincre.
Une Promesse sort le 16 avril 2014 sur nos écrans