Parce que des tests de PES 2019 c’est comme un but de Cristiano Ronaldo, il y en a un paquet, on prend le parti d’aller chercher l’info là où elle est : en Russian Premier Liga.
Même en ayant perdu la Ligue des Champions, PES 2019 a décidé de ne pas se laisser damer le pion par le concurrent FIFA en dégainant plusieurs exclusivités autour des championnats nationaux. Alors, comme ni le mode MyClub, ni les autres modes, n’a subi de changement drastique par rapport à la version 2018, on va voir si nos amis russes sont aussi performants qu’en Coupe du Monde une fois en club. Et un coup d’envoi avec l’équipe d’Arsenal Toula, ça a le mérite d’exister.
C’était un peu la grande annonce de ce nouvel Pro Evolution Soccer : l’accent porté sur la fatigue des joueurs. Clairement, notre petit Tkachev n’a rien d’un Mbappé sur l’aile droite et la 70e minute le verra courir comme notre grand-père avec son déambulateur. Heureusement, la nouvelle fonction de remplacement rapide a été pensée pour. Plus que jamais, PES 2019 la joue collectif et il faudra bien se reposer sur l’ensemble de l’équipe pour aller au bout. Mais va brosser la précision quand tu as un milieu de terrain qui soutient visiblement l’adversaire ! Les performances individuelles sont en effet mises à mal par une défense plus réactive et des gardiens plus virevoltants.
PES 2019 fait tout, mais en mieux
Cet opus continue dans la lignée de son prédécesseur en apportant des améliorations à tous les niveaux. Les visages ont gagné en réalisme, mais comme on ne sait pas à quoi ressemble A. Khagush, peu importe ici. Sur le terrain, les joueurs se comportent également plus naturellement, du contrôle de balle à la célébration d’après but quand Bakaev a enfin arrêté de tirer à côté.
Question ambiance, on appréciera un public de foliiiiiie qui varie ses réactions. Par contre, peut-être qu’un jour on arrêtera enfin de mettre les commentaires en sourdine. Mais ce n’est pas pour aujourd’hui.