Pas son genre est une comédie romantique réalisée par Lucas Belvaux. Notre avis sur ce film franco belge sorti en avril 2014.
La rencontre improbable entre le philosophe et la coiffeuse, le passionné de livres et la chanteuse de karaoké, l’amateur de Kant et la fan de Jennifer Aniston. En réalisant Pas Son Genre, Lucas Belvaux traite du clivage entre les classes sociales avec justesse, tendresse et tristesse. Une histoire impossible et pourtant, on veut y croire.
Le film doit beaucoup à sa distribution. Si les yeux de Loïc Corbery (tout savoir) ne nous laissent pas de marbre, Emilie Dequenne brille de mille feux. Tour à tour espiègle, aimante ou extraordinairement forte, l’actrice se montre tout simplement sublime. D’un regard elle nous attire, d’un sourire on tombe amoureux, d’une larme elle nous brise le cœur.
Touchant et drôle, Pas Son Genre s’amuse à prendre à contre-pied les schémas ressassés des romances à l’eau de rose, notamment lors d’un dernier quart exceptionnel devant lequel on ne peut rester indifférent. On en vient à lui pardonner ses petites fautes de rythme, ses clichés inévitables, car son but est atteint : il nous émeut et d’une belle manière.
Une coiffeuse / Un philosophe
Clément, jeune professeur de philosophie parisien est affecté à Arras pour un an. Loin de Paris et ses lumières, Clément ne sait pas à quoi occuper son temps libre. C’est alors qu’il rencontre Jennifer, jolie coiffeuse, qui devient sa maîtresse. Si la vie de Clément est régie par Kant ou Proust, celle de Jennifer est rythmée par la lecture de romans populaires, de magazines « people » et de soirées karaoké avec ses copines. Cœurs et corps sont libres pour vivre le plus beau des amours mais cela suffira-t-il à renverser les barrières culturelles et sociales ?
Un commentaire
Je suis entièrement d’accord avec toi 😉 c’était un film bouleversant et beau.