Comme chaque année depuis 2010, la Paris Games Week a lancé une nouvelle édition (et oui, déjà !) pour le plus grand plaisir des joueurs. Si les dernières étaient très convaincantes, en râleurs que nous sommes, nous leur avions trouvé quelques defauts. Mais qu’en est-il de celle-ci ?
Plus on avance dans le temps, plus l’organisation du salon se veut précise, efficace et bien pensée. Le programme des cinq jours, bien empli, a proposé de très nombreuses activités. Entre les compétitions, les shows, les projections de longs trailers (comme celui de Death Stranding) ou encore la rencontre avec ses idoles préférées (Hidéo Kojima…), nous n’avons pas eu un instant pour nous ennuyer.
L’esport s’étend, la réalité virtuelle change de forme…
Cette 10ème édition proposait de nombreux jeux inédits à tester comme Final Fantasy VII Remake, Pokémon Epee / Bouclier, Nioh 2… et d’autres déjà disponibles à l’achat comme Luigi’s Mansion 3, Dragon Quest XI S ou encore Overwatch sur Switch.
Pour certains titres, il fallait avoir des nerfs d’acier. En effet, l’attente dans la queue était souvent estimée à plus de 2 heures, ce qui pouvait rebuter une pléthore de joueurs. En dehors de cela, nous avons beaucoup apprécié la mise en valeur du stand des jeux indépendants français, bien plus accessible et surtout visible que les années précédentes.
De même, la circulation s’est avérée plus simple grâce à un agencement des stands bien réparti à travers le salon. À moins que cela soit dû à l’absence de certains gros éditeurs…
Mais ce manque était grandement comblé par la multitude d’activités proposées. Tournois senior sur Wii booling, scènes Esport, stand de cosplay, ou arène de réalité virtuelle par exemple.
Pas que des paillettes et pas de moulures.
Malheureusement, tout n’est pas rose paillette et certains défauts viennent ternir le tableau. Venir à la PGW le week-end s’avère un véritable enfer : trop de monde, trop d’attente, trop de bruit, trop cher… bref, trop c’est trop ! Il vaut donc mieux privilégier le mercredi et le jeudi pour être sûr de pouvoir jouer à quelques jeux.
On regrette également que nos amis cosplayers n’aient pas été plus présents, devenant de plus en plus rares d’années en années.