La Paris Games Week est une interrogation grandissante : doit-elle être le lieu de toutes les futures nouveautés ou un espace de délire avec ses potes autour d’un bon vieux Call Of Duty ou d’un FIFA ? L’édition 2016 commence à faire pencher la balance…
Le salon se divise en trois catégories : le hardcore gamer a son pavillon e-sport et machines de guerre, le casual peut aller se défouler autour des grosses licences et enfin, le « fourre-tout » où l’on retrouve le junior, le rétro et le Made in France (stand de plus en plus beau chaque année). Résultat : dans le pavillon des « gros » jeux, on se bouscule pour Battlefield 1 alors qu’il y a moitié moins de monde au sublime Horizon Zero Dawn.
On sent une volonté des éditeurs de miser sur ce qui marche plutôt que sur la diversité de leur line-up. On en ressort avec des présentations de jeux non testables de plus en plus conséquentes (Watch Dogs 2 qui sort pourtant le mois prochain) et des jolies demoiselles pour appâter l’adolescent. La recette fonctionne et le jeune joueur fait ainsi 3h de queue pour un titre déjà disponible, rien que pour le plaisir de mettre la misère à son pote sur Tekken 7 devant tout le monde. Ce qui rend paradoxale l’absence de Nintendo, éditeur roi du jeu multijoueurs.